Le manoir d'Hallouvry ou le domaine de Brault détruits, les demeures du Tertre, de Soeuvres ou de la Vieille Oreille se distinguent au sein d'un ensemble de 34 manoirs ou 'maisons' signalés par Paul Banéat. L'ancien manoir des Loges, chef lieu d'une importante seigneurerie, détruit depuis le 19e siècle, ne conserve que peu d'éléments d'architecture savante ; seule une porte en arc brisé se distingue.
Cette importante proportion d'habitats nobles, ou simplement notables, s'explique du fait de la proximité de la capitale régionale depuis laquelle les élites, sous l'Ancien Régime notamment, diversifient leurs investissements par l'acquisition et l'exploitation foncière. Un phénomène bien décrit par Jean-Jacques Rioult distingue d'anciennes maisons ou fermes appelées retenues dans lesquelles leurs propriétaires 'retiennent' au sein de l'exploitation donnée en location, à leur strict usage ou profit, certaines terres, souvent un jardin, bâtiments tout ou partie ; le 'logis-porte' du manoir du Tertre, par exemple, était appelé la 'Retenue'. [cf l'ouvrage collectif 'Cantu-Picoe, Champs de Pye, Chantepie au fil du temps'].