Les mairies :
Vers 1780, l'Hôtel de Ville de Hédé est installé dans les bâtiments du couvent des Ursulines.
En 1878, la mairie est restaurée ; au début du 20e siècle, des cartes postales anciennes témoignent de son emplacement. Elle était alors située dans le bâtiment de l'angle sud-ouest de la place de la Mairie, autrement dit à l'emplacement actuel du bureau de poste.
Les mairies annexes de Bazouges-sous-Hédé et de Saint-Symphorien étaient originellement des mairies écoles. Ce sont des bâtiments de la fin du 19e et du début du 20e siècle.
L'hôpital de Hédé :
En 1085, une léproserie est fondée près du château ; au 14e siècle, elle sera transférée au lieu-dit "la Madeleine" à Bazouges-sous-Hédé, sur la route de Combourg à cause des risques de contagion.
A Hédé, en 1712, la construction d'un hôpital commence ; en 1718, une maison de retraite est fondée dans l'hôpital. Cet hôpital avait été fondé par quatre femmes : Sébastienne Beillet, Nicole James, Hélène Ravenel et Geneviève Sénéchal. Au nord de l'hôpital, il existait une chapelle qui communiquait avec l'établissement par une tribune ; elle possédait un toit à la Mansart, une corniche à modillons et une abside semi-circulaire. La porte ouest était en plein cintre, ses fenêtres également.
En novembre 1792, la directrice, Mademoiselle Foliot est chassée et la communauté vend l'hôpital et ses biens.
Les écoles :
En 1666, les Ursulines, sont appelées par Madame Le Mintier, propriétaire de Bon Espoir et de la Crozille, pour instruire la jeunesse de Hédé. En 1678, le couvent d'Ursulines compte neuf religieuses et trois novices. A cette époque, il y a aussi à Hédé un maître d'école pour les garçons.
En 1835, la construction d'une maison d'école est projetée. Le bâtiment contiendra aussi la salle d'audience de la justice de paix et la salle de la Mairie. En 1838, la construction d'une halle avec une salle de classe, une mairie et une justice de paix est proposée.
En 1857, l'école est enfin construite pour la somme de 14 205 francs. En 1864, les murs du jardin et de la cour de l'école sont construits avec des pierres de granite provenant du château. En 1881, l'école est agrandie par la construction d'une aile à l'est et d'une autre à l'ouest. En 1888, l'aile gauche accueille une classe de filles. Cette école correspond au bâtiment situé sur la place du Château.
En 1851, une école de filles avait été fondée, elle était tenue par cinq religieuses.
A Bazouges-sous-Hédé et à Saint-Symphorien, les écoles se trouvaient dans le même bâtiment que les mairies.
Les lavoirs :
Le lavoir du Pertuis Chaud est construit en 1889-1890 ; un abri pour ce lavoir voit le jour en 1912.
Il existe d'autres lavoirs, celui des Deux Moulins a été utilisé jusque dans les années 1950 ; il en existe également dans le bourg de Bazouges-sous-Hédé et à la Madeleine. Par ailleurs, des cartes postales anciennes nous montrent que les lavandières venaient également laver leur linge dans l'étang de Hédé.
L'Auditoire, les Prisons :
L'auditoire, les halles et les prisons se trouvaient sur l'actuelle place de la Mairie ; leur construction pouvait remonter au 13e siècle. Au rez-de-chaussée, se trouvaient quatre boutiques, un cachot, une salle des Plaids et l'Hôtel de Ville ; à l'étage, il existait une chambre criminelle composée de l'appartement du geôlier. Une tour clocher avec horloge surmontait le tout. Des halles venaient s'adosser à l'Auditoire.
Les Prisons se trouvaient au nord ; elles étaient en mauvais état vers 1660.
En 1755, le Cachot et la Basse-Fosse s'écroulent ; l'Auditoire est détruit vers 1790.
La gendarmerie :
La gendarmerie étant une "invention" révolutionnaire, la première brigade fut installée à Hédé dans une maison de la rue Jean Boucher (n°8) au 19e siècle. Elle abritait une brigade de gendarmerie à Cheval. Le bail arrivant à échéance en 1922, la propriété qui se trouvait en face de celle-ci fut acquise pour y installer la gendarmerie. La propriété fut vendue par M. Grignon, notaire demeurant à Rennes, au préfet d'Ille-et-Vilaine pour la somme de 57 000 francs. Des travaux d'aménagement eurent lieu vers 1921 suivant les plans de l'architecte Laloy. Il existait un bureau pour le chef de brigade et cinq logements de trois pièces chacun en moyenne. Ce bâtiment, qui abritait la gendarmerie, est encore visible sur certaines photographies des années 1970, toutefois, il fut détruit à la fin de cette décennie et la nouvelle gendarmerie fut construite au même emplacement.
Photographe à l'Inventaire