Même si la façade de ce bâtiment a subi des transformations importantes, particulièrement au niveau des ouvertures, certains éléments trahissent l'ancienneté de sa construction. Ainsi, les petites lucarnes, le coyau ou encore la forte section de la poutraison sont des éléments qui permettent de dater la construction de la fin du 17e siècle. La tradition orale nous a rapporté que, suite à la Révolution, ce bâtiment avait été réquisitionné et qu'il abritait le bureau de l'adjudant chef de la gendarmerie voisine. De plus, comme nous l'indique le cadastre de 1835, ce bâtiment ne semblait en former qu'un avec son voisin, qui abrite actuellement une supérette. Dans ce dernier bâtiment, toujours d'après la tradition orale, auraient existé des prisons.