Le village :
Au 18e siècle, le bourg se composait uniquement de l'église, du presbytère et de quelques demeures d'artisans. En 1718, J. Denieul y était marchand épicier, mercier et aubergiste. Dans les années 1830, lorsque le premier cadastre communal a été réalisé, le village était toujours assez peu développé ; actuellement, il ne l'est pas beaucoup plus. Aujourd'hui, le village se développe plutôt vers l'est par la construction de lotissements et tend à rejoindre l'écart de la Roche.
Toutefois, la réalisation du canal d'Ille-et-Rance au début du 19e siècle a du fortement perturber l'organisation ancienne du village ; en effet, le canal passe au nord de l'église et des constructions anciennes du village. L'église a d'ailleurs été reconstruite après la réalisation du canal. Le village de Trévérien a donc une physionomie particulière ; il est très étiré et les constructions qui s'y trouvent sont toutes situées au sud du canal.
Les écarts :
La commune compte de nombreux écarts ; en effet, il existe 17 agglomérations regroupant un nombre conséquent de bâtiments. Les bâtiments situés dans ces écarts correspondent à un habitat modeste, très souvent, il existe plusieurs alignements composés de logis à pièce à feu unique. Ce type d'habitat est fonction du type d'exploitation, ainsi, la commune comptait, semble-t-il de nombreuses petites fermes, en témoigne le parcellaire en lanière. Ces petites fermes étaient souvent regroupées dans des écarts, certains équipements tels le fournil ou le puits étaient alors communs à l'ensemble des propriétaires.
Certains écarts de la commune étaient pratiquement aussi développés que le village lui-même. C'est le cas de la Roche ou de Trénois au sud ou encore de la Chapelle Trévinal au nord. Dans ce genre d'écarts, il existait d'ailleurs souvent des commerces, café et épicerie, c'était le cas à Trénois.
Photographe à l'Inventaire