Dossier d’œuvre architecture IA35047840 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Saint-Erblon
Manoir, le Haut Ruze (Saint-Erblon)
Œuvre recensée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ille-et-Vilaine - Bruz
  • Commune Saint-Erblon
  • Lieu-dit le Haut Ruze
  • Cadastre 1812 B2  ; 1843 B1

Paul Banéat mentionne ce bâtiment comme l'ancien manoir de Ruzé. Au début du 20e siècle, en façade, il existait un cadran solaire en schiste ardoisier qui portait l'inscription suivante : M : IEAN_DU ROCHER_S : DV ; D : LIE_1696. Le centre de ce cadran solaire était gravé d'un soleil de part et d'autre duquel se trouvaient les monogrammes du Christ et de la Vierge : IHS et MAR. Les angles de ce cadran étaient ornés de têtes d'anges. A l'instar des autres bâtiments de ce type, ce manoir possédait une chapelle à l'origine ; elle avait déjà disparu au début du 20e siècle. En 1655, le manoir de Ruzé appartenait à Gillette Even, veuve d'Alain Bergeault, sieur d'Ollivet. En 1688, les Brunet, sieurs de Quénillac, y habitaient et la famille Rocher en était propriétaire à la fin du 17e et au 18e siècle, ainsi qu'en témoigne l'inscription portée sur l'ancien cadran solaire. Bien que le cadran solaire portait la date de 1696, la construction du bâtiment peut être un peu antérieure à cette date. Ainsi, la porte en plein cintre à encadrement en pierre calcaire chanfreiné, la grille de la fenêtre, la poutraison de forte section ou bien encore la présence d'un escalier en vis sont des éléments caractéristiques de l'architecture du début du 17e siècle. Le manoir était composé de deux pièces principales, l'une au rez-de-chaussée, la salle et la seconde, une chambre, à l'étage, au-dessus de la première. Toutefois, la tradition orale nous a rapporté qu'il existait des latrines sur le pignon est, à l'étage, ce qui laisse supposer que cette partie de l'étage était peut-être occupée par une autre chambre à l'origine.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 17e siècle
    • Principale : 4e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1696, daté par travaux historiques

La maçonnerie de ce bâtiment est composée de moellon de schiste ; le toit à longs pans est couvert d'ardoise. Il présente une très forte pente de toiture et possède un coyau. Les encadrements de baies sont réalisés en pierre calcaire majoritairement ; ils sont chanfreinés et certaines fenêtres sont grillées. La pièce principale, la salle, se trouve dans la partie ouest du rez-de-chaussée. Elle est chauffée par une cheminée monumentale dont les piédroits et les corbeaux sont réalisés en pierre calcaire, alors que le linteau est en bois. Un ancien vaisselier se trouve sur le mur gouttereau nord. De plus, la poutraison est de très forte section. Un escalier en vis en bois se trouve en partie centrale du bâtiment ; il est accolé au mur nord de la construction. Il dessert l'étage, où se trouve une chambre située au dessus de la salle du rez-de-chaussée.

  • Murs
    • schiste
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour

Données complémentaires architecture IP35

  • DENO
  • HYPOI sans objet
  • HYPOE
  • PHYPO
  • STYL
  • NOTA
  • MURS1 schiste ; moellon ; calcaire
  • MURS2
  • SCLE1 1ère moitié 17e siècle ; 4e quart 17e siècle
  • IMPA
  • CBATI
  • IMBATI
  • PERP
  • ESPAL
  • PASSAGE
  • ESPAP
  • DISTRIB
  • ORDO
  • ELEV
  • ETAG
  • COMBLE
  • MOUV
  • RDC
  • ACCESA
  • ACCESP
  • NATUA
  • FACCES
  • FAXE
  • FETAG
  • FOUV
  • IAUT typicum
  • ICHR typicum
  • IESP unicum
  • ICONTX intégré
  • PINTE
  • SEL sélection possible
  • TYPVIL
  • TYPECA
  • POSECA
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 377

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007