L'église :
Au début du 19e siècle, l'église de Saint-Erblon connaît des travaux de restauration. Les murs sont reblanchis, les lambris du plafond réparés et les vitraux également. De plus, on procède à l'achat d'une bannière paroissiale en 1806, d'un ostensoir en 1810 et d'un ciboire en 1818.
En 1819, on refait les dorures et les peintures de l'autel ; on restaure certains tableaux et statues également. Vers 1830, les stalles sont restaurées par le menuisier Ollivault. Vers 1840, on installe les fonts baptismaux. On prend également la décision de faire reconstruire les deux chapelles latérales ; ces travaux s'achèvent en 1841.
La partie ouest de la nef ainsi que la tour ont été restaurées entre 1862 et 1867.
Toutefois, en 1908, l'église est reconstruite car, malgré tous les travaux cités ci-dessus, il semble que l'ancien édifice menaçait ruines à cette époque et que son remplacement était devenu inéluctable. L'architecte choisi pour la reconstruction de l'église de Saint-Erblon est Arthur Regnault.
Les chapelles :
Il existait plusieurs manoirs dans la commune de Saint-Erblon, certains d'entre eux possédaient leur propre chapelle, c'était le cas à Château Létard par exemple. Ces chapelles, situées dans les campagnes, étaient souvent érigées et entretenues par une famille.
L'oratoire de Château Létard a remplacé une chapelle plus ancienne construite au même endroit. L'ancienne chapelle était citée dès 1666, date de fondation de trois messes hebdomadaires dans cette chapelle. C'est à la fin du 19e siècle, que Monsieur Des Bouillons, propriétaire de Château Létard, remplaça l'ancien édifice en ruines par un nouveau sanctuaire.
Il existait une chapelle au village de Douazel ; elle a aujourd'hui disparu.
Les croix :
Les cadastres anciens de la commune (1812 et 1843) nous apprennent qu'un nombre conséquent de croix existait sur le territoire de la commune à cette époque. Ainsi, par exemple, en 1843, il existait deux croix au nord du bourg, la croix des Pérelles et la croix de la Haie à la Dame. Ces croix ont aujourd'hui disparu comme de nombreuses autres figurées sur les premiers cadastres communaux. Actuellement, seules quatre croix ont été inventoriées ; excepté celle du cimetière, elles sont relativement récentes (début du 20e siècle).
Le cimetière :
Le nouveau cimetière date de 1865 ; il semble avoir assez peu servi au départ. La croix très ancienne (16e siècle) qui s'y trouve pourrait provenir de l'ancien cimetière.
Le monument aux morts :
Il est élevé dans le cimetière de Saint-Erblon ; il a été acheté à Monsieur Folliot, marbrier à Rennes en 1920.
Photographe à l'Inventaire