Dossier d’œuvre architecture IA35048673 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Louvigné Communauté
Ferme, Monthorin (Louvigné-du-Désert)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Louvigné-du-Désert
  • Commune Louvigné-du-Désert
  • Lieu-dit Monthorin

Le domaine de Monthorin est entré dans la famille Lariboisière en 1807. En 1814, les terres de ce domaine représente 1600 hectares dispersés sur les communes de La Bazouge-du-Désert, Louvigné-du-Désert et Javené. Grâce à cette richesse, le comte Lariboisière peut réaliser son œuvre en améliorant ce qui existe et en innovant en matière d'élevage. Il met donc sur pied un modèle architectural qui tient compte des conseils donnés par le journal de Fougères en 1879 à propos de l'hygiène des bâtiments : il doit y avoir des ouvertures pour expulser l'air chaud, on doit soigner les fosses pour éviter les perditions et enfin, il faut aérer, laisser une atmosphère tempérée et cela dans une propreté (presque) irréprochable. A Monthorin se trouvaient deux fermes-modèles : la retenue de Monthorin et le Grand Monthorin. Les deux fermes dépendaient du château de Monthorin, propriété du comte Ferdinand de Lariboisière. Ces deux fermes ne sont pas présentes sur le cadastre de 1833. Le grand hangar porte la date de 1885 et l'on peut supposer que tous les bâtiments de ces deux exploitations furent construits aux alentours de cette date. Dans les anciennes écuries situées près du château furent installés les ateliers d'une usine de bonneterie en 1964, puis une entreprise de tricotage.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1885, porte la date

Situées à l'entrée du domaine du château, les deux exploitations constituent un ensemble impressionnant, et s'organisent chacune autour d'une cour. On retrouve dans les deux ensembles la fosse couverte et les latrines en brique, présentes dans toutes les fermes Lariboisière et construites selon un modèle identique. Les corps de bâtiments abritant les étables et les laiteries sont très développés, et particulièrement spectaculaires pour le cas de la ferme jouxtant le château. Celle-ci regroupe des écuries, une étable, une laiterie, un logis, un hangar, une porcherie, un chenil et des latrines. Les bâtiments sont élevés en brique et emploient le granite pour les encadrements de baies, les piliers, les soubassements, les bandeaux et les chaînages d'angles. Certains bâtiments ont une façade en brique et l'autre en moellon de granite. La laiterie est uniquement construite en granite. L'étable fait partie des plus beaux bâtiments agricoles de la région. Son sol est pavé en terre cuite et son plafond est composé de voûtins de brique vernissée. L'intérieur possède également des colonnes en fonte très fines. Les écuries se situent dans un très long bâtiment construit en brique et composé de trois corps au même droit. Elles présentent un rez-de-chaussée et un étage de comble couvert d'un toit à longs pans en ardoises. Les chaînes d'angles, les encadrements de baies, un cordon régnant sur l'ensemble de la façade, ainsi que le niveau de soubassement sont en pierre de taille de granite gris. Le corps de bâtiment central, percé d'arcades, est flanqué de deux corps latéraux percés chacun d'un triplet : une porte en plein cintre encadrée de fenêtres (également en plein cintre) surmontées d'une plate-bande. L'autre exploitation est également composée d'une étable, d'une écurie, d'une grange, d'un fournil, d'un logis et de toilettes. Le tout est élevé en moellon de granite et a des encadrements de baies et des chaînes d'angles en pierre de taille de granite gris, exceptées les toilettes qui sont en brique. Le domaine comprend également la maison du régisseur qui gérait les laiteries de Monthorin.

  • Murs
    • brique
    • granite
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2009; Date(s) de rédaction : 2010