Dossier d’œuvre architecture IA35048953 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Coglais Communauté
Maison, la Bergerie (Saint-Brice-en-Coglès fusionnée en Maen Roch en 2017)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
  • Commune Maen-Roch
  • Lieu-dit Saint-Brice-en-Coglès, Bergerie (la)
  • Précisions commune fusionnée après inventaire

La maison de la Bergerie est située à l'est du village de Saint-Brice-en-Coglès. En 1833, lors de la levée du premier cadastre de la commune, elle figure déjà sur ce document, puisque sa construction semble remonter au début du 17e siècle. Ce bâtiment fait partie des constructions anciennes les plus intéressantes de la commune, cependant il a subi quelques remaniements au niveau de ces percements : plusieurs ajouts ont eu lieu sur la façade principale. Il conserve toutefois des éléments architecturaux, telles que certaines ouvertures (porte en plein cintre, décor d'accolade sur les linteaux, chanfrein sur les encadrements d'ouvertures), permettant de le dater vraisemblablement du 17e siècle. De plus, des photographies prises en 1975 nous montrent cette maison avant sa rénovation, seule une porte avait été bouchée. Ce logis fut à un moment donné le siège d'une exploitation agricole, en effet on y trouve encore quelques bâtiments de dépendance comme un fournil par exemple. Toutefois, il semble que lors de sa construction ce n'était sans doute pas la destination première de cette maison puisqu'à cette époque l'existence d'une chambre à l'étage était le signe d'une propriété de notable.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle

La maison était composée en deux parties : à gauche, un rez-de-chaussée et un comble à très haut surcroît ; à droite un rez-de-chaussée, un demi-étage et un comble. La partie habitation est composée d´un rez-de-chaussée, d´un étage carré et d´un comble à surcroît. Le logis est construit en moyen appareil irrégulier de granite, les encadrements des ouvertures sont en pierre de taille de granite et sont décorées d'un cavet. La façade était percée à l'origine de trois portes en plein cintre à double rouleaux décorées d'un cavet, d'une fenêtre au rez-de-chaussée et de trois fenêtres à l'étage dont l'une possède un décor d'accolade sur le linteau. Ce logis se composait d'au moins deux pièces à feu : une au rez-de-chaussée et une à l'étage. Les cheminées reposent sur le mur de refend mais se situent de part et d'autre de celui-ci. A l'intérieur, le plafond était fait de torchis entre les solives, et les poutres avaient une forte section (60x60 cm environ).Toutes les fenêtres (sauf la gerbière de l´étage la plus à l´ouest) sont ébrasées très largement à l´intérieur et étayées par un linteau en bois chanfreiné. Le toit à deux pans est couvert en ardoise et la souche de cheminée a été refaite en brique. Sur les photographies prises en 1975, on peut voir une très belle charpente au poinçon et faux entrait chanfreinés. Les sifflets des chanfreins forment un cartouche à l'assemblage du poinçon et du faux entrait. Un escalier dessert les différents niveaux. Celui-ci se compose de cinq marches en granite, une volée droite en équerre en bois et deux volées en équerre jusqu´au grenier qui sont également en bois. La cheminée de l'étage a un linteau monolithe à crossette avec corniche et ses piédroits sont chanfreinés. L'appareillage des portes, les cheminées, les placards muraux, les poutres et la charpente sont chanfreinés. Tous ces éléménts sont typiques de la façon de construire au 17e siècle.

  • Murs
    • granite
    • moyen appareil
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010