Dossier d’œuvre architecture IA35048954 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Coglais Communauté
Maisons, la Brossette (Saint-Brice-en-Coglès fusionnée en Maen Roch en 2017)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
  • Commune Maen-Roch
  • Lieu-dit Saint-Brice-en-Coglès, Brossette (la)
  • Précisions commune fusionnée après inventaire

Les deux maisons de la Brossette qui nous intéressent se situent dans un alignement de plusieurs bâtiments disposés perpendiculairement à la route. La Brossette se trouve un peu au nord-ouest du village de Saint-Brice-en-Coglès. Un seul des deux bâtiments a conservé son aspect d'origine, la façade de l'autre fut entièrement démolie pour être remontée. Cependant, grâce à des photographies des années 1970 nous connaissons son état antérieur. Il s'agissait de deux maisons construites au cours du 17e siècle. Le cadastre napoléonien de 1833 présente déjà un alignement de quatre logis, actuellement un seul ne fut pas remanié et a conservé des caractéristiques anciennes : son appareillage en petit appareil régulier de schiste et ses encadrements d'ouvertures en grand appareil régulier de granite parfois chanfreiné. Les photographies prises en 1975 montrent la maison du bout avec ses éléments d'origine (porte, baies et toiture) correspondant également à la période de construction du 17e siècle. D'après un témoignage oral, cette maison aurait abrité l'ancienne justice de paix de Saint-Brice-en-Coglès. Les autres bâtiments ne sont pas connus avant leur restauration.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle

La maison située près de la route, aujourd'hui remaniée, était élevée en petit moellon de schiste rouge tandis que ses ouvertures ainsi que les chaînes d'angles étaient en grand appareil régulier de granite. Le toit à deux pans était couvert en ardoise et possédait un coyau assez important cassant la forte pente du toit. Il y avait un fruit à la base des murs, sur la façade postérieure la base avait d'ailleurs été cimentée provoquant quelques désordres dans la maçonnerie comme on peut le voir sur les photographies anciennes. Sur cette façade postérieure, on voit une baie à l'étage et un trou d'évacuation d'un évier également situé à l'étage. Au pignon, on remarque quelques trous de boulins régulièrement disposés. La façade principale est percée d'une porte en plein cintre à double rouleaux et d'une baie au linteau légèrement incurvé au rez-de-chaussée, ainsi que d'une baie chanfreinée à l'étage. L'intérieur se compose d'une pièce à feu au rez-de-chaussée et d'une autre pièce au-dessus. La cheminée du rez-de-chaussée est composée d'un linteau monolithe avec une corniche et des piédroits chanfreinés ornés à la base et en haut. Le logis communique à l'ouest avec une étable. L'autre maison est accolée à l'ouest de l'ancienne étable. Elle est également élevée en petit appareil irrégulier de schiste rouge et a des encadrements d'ouvertures en grand appareil régulier de granite. Sa façade principale est percée, au rez-de-chaussée, d'une porte quadrangulaire et d'une baie dont l'encadrement est orné d'un cavet, et d'une baie avec linteau en bois et appui en schiste à l'étage. L'intérieur présente une cheminée avec linteau en bois et piédroits en granite, ainsi qu'une fenêtre à coussièges très fortement ébrasée.

  • Murs
    • schiste
    • granite
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010