Dossier d’œuvre architecture IA35048980 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Coglais Communauté
Écart des Buis (Saint-Étienne-en-Coglès fusionnée en Maen Roch en 2017)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
  • Commune Maen-Roch
  • Lieu-dit Saint-Étienne-en-Coglès, Buis (les)
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Saint-Étienne-en-Coglès

Lors de la levée du cadastre napoléonien en 1832, l'écart des Buis se composait de quatre entités dont deux étaient des alignements de plusieurs logis. Trois fermes ont été construites depuis, leurs bâtiments présentent une architecture typique de la seconde moitié du 19e siècle. L'une d'entre elles est d'ailleurs datée 1867 sous la niche à statue, cependant cette dernière est aussi la plus transformée, elle est aujourd'hui divisée en deux propriétés et les façades principales ont subi beaucoup de modifications au niveau des percements. Les bâtiments figurants sur le cadastre napoléonien furent bâtis dans la seconde moitié du 16e siècle et au cours du 17e siècle. Ils ont subi de nombreuses modifications à la fin du 20e siècle. Les photographies prises dans les années soixante-dix présentent un état plus proche de leur aspect d'origine. Certains éléments encore en place, tels que quelques encadrements d'ouvertures et cheminées confirment toutefois cette époque de construction, tout comme des dates portées. Ainsi, un alignement composé de cinq logis sur le cadastre napoléonien n'en présentait plus que trois dans les années soixante-dix, dont un complètement en ruines. Aujourd'hui, il s'agit d'une seule propriété dont la façade a été remaniée mais qui reprend des ouvertures anciennes. Cet alignement, d'après les photographies anciennes, pouvait avoir été bâti au 17e siècle : porte avec accolade sur le linteau, encadrements chanfreinés, petite fenêtre avec grille et forte pente de toiture brisée par un coyau. Les autres bâtiments sont les plus anciens de l'écart et furent bâtis à la fin du 16e siècle. Une maison aujourd'hui très transformée portait la date de 1587, sa porte en anse de panier dont l'encadrement est orné d'un cavet, ainsi que sa petite fenêtre avec grille sont assez typiques de cette époque. Un alignement composé de deux maisons aujourd'hui réunies en une seule propriété, semble avoir été construit à la même époque. La partie ouest de cet alignement est celle qui a subi le plus de remaniements, elle a toutefois conservé un linteau portant une inscription : Jean Chobe, une autre inscription sur un appui semblait indiquer la date de 1559. La partie située à l'est, a également subi des modifications : inversion porte/fenêtre et percement de deux gerbières, cependant elle est mieux conservée car elle a gardé les encadrements d'origine (pierres chanfreinées) et une cheminée monumentale dont le style est typique de la fin du 16e siècle et du début du 17e siècle : linteau surmonté d'une corniche, corbeaux à double ressauts et piédroits chanfreinés. L'ensemble de l'alignement présente en façade principale une très belle maçonnerie de granite employé en grand appareil régulier.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 16e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1587, porte la date
    • 1867, porte la date

Les bâtiments de cet écart sont tous construits en granite, que ce soit du moellon, un grand appareil régulier ou de la pierre de taille. Le granite le plus ancien est celui de surface et est de couleur plutôt brune, tandis que le plus récent est celui pris en profondeur et est de couleur gris-bleu. Les encadrements utilisent également le granite travaillé en pierre de taille dont les bords sont chanfreinés ou ornés d'un cavet pour les plus anciens. Les bâtiments sont couverts d'un toit à longs pans en ardoise.

  • Murs
    • granite
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010