Alignement de maisons, la Chauvinais (Saint-Étienne-en-Coglès fusionnée en Maen Roch en 2017) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel

Dossier d’œuvre architecture IA35048983 | Réalisé par

Bardel Stéphanie

inventaire topographique, Coglais Communauté

Alignement de maisons, la Chauvinais (Saint-Étienne-en-Coglès fusionnée en Maen Roch en 2017)

Bretagne > Ille-et-Vilaine > Maen-Roch

Œuvre étudiée

Auteur

Lambart Norbert

Lambart Norbert

Photographe à l'Inventaire

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.

Voir tout

Dossier non géolocalisé

Localisation

Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
Voir tout
Commune Maen-Roch
Voir tout
Lieu-dit Saint-Étienne-en-Coglès, Chauvinais (la)
Voir tout
Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Saint-Étienne-en-Coglès
Voir tout

Désignation
Historique
Description
Statut, intérêt et protection
Illustrations
Documentation
Liens vers des dossiers associés

Désignation

Dénominations

maison

Voir tout

Historique

La Chauvinais est située au sud-est du village de Saint-Etienne-en-Coglès. En 1832, lors de la levée du premier cadastre de la commune, la composition de cet écart était la même que la composition actuelle sans qu'aucune construction majeure n'ait disparu. Les bâtiments qui le composent aujourd'hui sont figurés sur ce document, puisque leur construction semble remonter pour les plus anciens au 17e siècle. L'écart se composait alors de deux alignements de logis et d'une ferme. Au cours du 19e siècle, certaines constructions subissent des modifications ou des ajouts, comme cela sera encore le cas au cours du 20e siècle. Cependant, les trois logis de l´alignement le plus au nord semblent ne pas avoir été beaucoup modifiés et sont certainement les constructions les plus anciennes. Ainsi, cet alignement reste très intéressant. La maison située à l'ouest est composée de deux pièces au rez-de-chaussée : une pièce à vivre avec cheminée, et une pièce sans feu et sans fenêtre qui devait servir de cellier. L'étage est également divisé en deux espaces une ancienne chambre et un grenier. La présence d'une chambre est attestée par la cheminée. Bien que le linteau de la porte principale porte la date de 1788, cette maison semble plus ancienne d'un siècle environ, comme le montre la forme des ouvertures et des cheminées, elle fut peut être réaménagée en 1788. La maison du milieu date également du 17e siècle. La cheminée, la présence d'un vaisselier, ainsi que les ouvertures de la façade principale, en sont très caractéristiques : la porte en plein et la fenêtre à appui saillant à l'étage confirment également cette époque. Le logis situé à l'est présente le même cas de figure que le premier, il date du 17e siècle puisqu'on retrouve les mêmes éléments typiques de l'époque : porte en plein cintre, ouvertures chanfreinées, cheminée monumentale avec corniche et visages sculptés, vaisselier. Une porte fut remaniée et celle-ci a une inscription sur le linteau presque illisible, mais la date de 1732 est présente. Là encore il s'agit d'une date postérieure à la construction du bâtiment. La maison se compose également de deux pièces séparées au rez-de-chaussée : la pièce à vivre où se trouve la cheminée et une pièce sans feu servant de dépendance. Chaque pièce a une porte en façade.

Voir tout

Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Secondaire : 18e siècle
Dates
- 1732, porte la date
- 1788, porte la date

Description

La maçonnerie utilise le granite qui est employé en moellon, mais également en grand appareil régulier pour certaines parties. Les ouvertures quant à elles sont en pierre de grand appareil de granite aux bords chanfreinés. Les portes sont en plein cintre ou quadrangulaires avec linteau droit pour le logis de gauche. Le premier logis, aujourd´hui couvert en tôle était peut-être autrefois couvert en tuile plate. En effet, des restes de tuile ont été retrouvés dans la maison. Le troisième logis présentait également des restes de toiture en tuile et en essente dans les années soixante-dix. Ces techniques de couverture étaient beaucoup plus présentes qu´on ne le pense. Chaque logis est composé d´une pièce à feu possédant une cheminée et un vaisselier, et d´une petite dépendance sous le même toit (pièce sans feu). Chaque pièce possède sa propre porte d´entrée en façade, la porte de la pièce d´habitation étant souvent plus grande que l´autre. On remarque également des linteaux historiés pour les logis situés à chaque extrémité. Certains murs de refends comme celui du logis situé le plus à l'est sont élevés en pan de bois.

Voir tout