La Mariais située à l´ouest du bourg de Saint-Etienne-en-Coglès, sur la route de Saint-Brice-en-Coglès, est composée d´un ancien logis noble datant du 17e siècle, d´une maison construite dans la seconde moitié du 19e siècle, et d´une croix datée 1707. Les anciens registres paroissiaux de la commune mentionnent la famille Boivent dès le début du 17e siècle et jusqu'en 1791. Ce logis a appartenu à cette famille de notables de Saint-Étienne-en-Coglès possédant une charge d'avocat. Julien Boivent, avocat au parlement de Rennes, né à Saint-Étienne-en-Coglès, décède en 1764, à l'âge de 80 ans. À l'entrée de La Mariais, une croix de granite porte la date de 1707 à la base du fût et l'inscription « M : IV : Boivent », Messire Julien Boivent, sur le croisillon. Michel-Anne Julien Boivent (1725-1766), seigneur de La Mariais et des Noës, est avocat au parlement de Bretagne. Robert Boivent, résidant aux Noës, est prêtre. La famille adopte le nom de Boivent de La Joramière à la suite de l'alliance d'un de ses membres avec une Mlle Bertin de Saint-Ouen-la-Rouërie, qui rapporte la terre de La Joramière à Saint-Ouen.
- inventaire topographique, Coglais Communauté
-
Bardel StéphanieBardel StéphanieCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
-
Commune
Maen-Roch
-
Lieu-dit
Saint-Étienne-en-Coglès,
Mariais (la)
-
Précisions
commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Saint-Étienne-en-Coglès
-
Dénominationsmanoir
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 1er quart 18e siècle
-
Dates
- 1707, porte la date
Malgré quelques remaniements en façade, la lecture de ce bâtiment du 17e siècle est encore possible. Il s´agit sans doute d´un ancien manoir construit en granite employé en partie en grand appareil régulier et en moellon. La façade principale est percée d´une porte en plein cintre et de deux portes quadrangulaires jumelées, d´un jour, d´une fenêtre et de deux gerbières dont une passante dans le toit. Les meurtrières sont un ajout récent. Un linteau est décoré d´une accolade. L´intérieur était partagé en espace habitable et dépendance. Ainsi, le rez-de-chaussée était composé d´une pièce à feu et d´une dépendance. L´étage était également partagé entre une chambre avec cheminée et comble.
-
Murs
- granite
- pierre de taille
- moellon
-
Toitsardoise
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
-
Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).