Dossier d’œuvre architecture IA35049002 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Coglais Communauté
Manoir, la Mariais (Saint-Étienne-en-Coglès fusionnée en Maen Roch en 2017)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
  • Commune Maen-Roch
  • Lieu-dit Saint-Étienne-en-Coglès, Mariais (la)
  • Précisions commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Saint-Étienne-en-Coglès

La Mariais située à l´ouest du bourg de Saint-Etienne-en-Coglès, sur la route de Saint-Brice-en-Coglès, est composée d´un ancien logis noble datant du 17e siècle, d´une maison construite dans la seconde moitié du 19e siècle, et d´une croix datée 1707. Les anciens registres paroissiaux de la commune mentionnent la famille Boivent dès le début du 17e siècle et jusqu'en 1791. Ce logis a appartenu à cette famille de notables de Saint-Étienne-en-Coglès possédant une charge d'avocat. Julien Boivent, avocat au parlement de Rennes, né à Saint-Étienne-en-Coglès, décède en 1764, à l'âge de 80 ans. À l'entrée de La Mariais, une croix de granite porte la date de 1707 à la base du fût et l'inscription « M : IV : Boivent », Messire Julien Boivent, sur le croisillon. Michel-Anne Julien Boivent (1725-1766), seigneur de La Mariais et des Noës, est avocat au parlement de Bretagne. Robert Boivent, résidant aux Noës, est prêtre. La famille adopte le nom de Boivent de La Joramière à la suite de l'alliance d'un de ses membres avec une Mlle Bertin de Saint-Ouen-la-Rouërie, qui rapporte la terre de La Joramière à Saint-Ouen.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 1er quart 18e siècle
  • Dates
    • 1707, porte la date

Malgré quelques remaniements en façade, la lecture de ce bâtiment du 17e siècle est encore possible. Il s´agit sans doute d´un ancien manoir construit en granite employé en partie en grand appareil régulier et en moellon. La façade principale est percée d´une porte en plein cintre et de deux portes quadrangulaires jumelées, d´un jour, d´une fenêtre et de deux gerbières dont une passante dans le toit. Les meurtrières sont un ajout récent. Un linteau est décoré d´une accolade. L´intérieur était partagé en espace habitable et dépendance. Ainsi, le rez-de-chaussée était composé d´une pièce à feu et d´une dépendance. L´étage était également partagé entre une chambre avec cheminée et comble.

  • Murs
    • granite
    • pierre de taille
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010