L'église primitive de Baillé, peut-être la chapelle Saint-Thomas (détruite), semble avoir été implantée sur le site de l'église actuelle. La chapelle était encore située au 18e siècle dans l'ancien cimetière qui bordait l'actuelle église. Ce cimetière fut transféré à son emplacement actuel en 1903. L'édifice est le résultat de nombreuses campagnes de construction qui se sont déroulées du 11e siècle à la première moitié du 19e siècle. On trouve en effet des éléments romans (fenêtres et contreforts) au niveau des élévations nord et sud de la nef. Le choeur, en particulier la fenêtre du chevet, pourrait remonter à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. La nef a semble-il été reconstruite à la fin du 16e (une fenêtre porte la date de 1573) en conservant les éléments précités. La sacristie quant à elle a été construite en 1772, tandis que le clocher a été élevé en 1827. Le cadastre de 1833 montre un plan de l'édifice différent de celui que l'on rencontre aujourd'hui. Il existait alors une avancée, peut-être un porche, protégeant le portail sud.
- inventaire topographique, Coglais Communauté
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Saint-Brice-en-Coglès
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Commune
Saint-Marc-le-Blanc
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Lieu-dit
Baillé
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Adresse
place Saint-Martin
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Précisions
commune fusionnée après inventaire Commune inventoriée sous le nom de Baillé
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Dénominationséglise paroissiale
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Période(s)
- Principale : 3e quart 16e siècle
- Principale : 3e quart 18e siècle
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
- 1573, daté par travaux historiques, porte la date
- 1772, daté par travaux historiques
- 1827, daté par travaux historiques
L'impression générale donnée par l'édifice est irrégulière. Une première partie formée de la nef et du clocher semble cohérente, mais l'équilibre se voit rompu par l'adjonction du choeur et de la sacristie. En effet, la hauteur de faîtage, particulière à chaque élément, donne l'impression d'un assemblage maladroit de différents modules. L'église est dotée d'une nef unique, percée de trois travées, les éléments les plus significatifs se concentrent d'ailleurs sur les percements, en particulier la porte et les fenêtres de la façade sud. La porte sud est en plein cintre, dotée d'une moulure et surmontée d'une archivolte segmentaire. Les fenêtres sont variées, révélatrices de l'évolution du monument. On trouve tout d'abord une petite fenêtre en archère au dessus de la porte sud, puis une seconde fenêtre trilobée s'inscrivant dans une ouverture à arc segmentaire qui éclaire le fond de la nef. Une troisième baie à encadrement en pierre de taille et arc segmentaire flanque la porte sud, à l'ouest de celle-ci. Le clocher, coiffé d'un bulbe polygonal et d'un lanternon, s'appuie sur une tour carrée percée d'un oculus ovale et d'une baie en plein cintre sur chaque face. L'élévation ouest voit deux appentis encadrer la tour. L'appentis nord est percé de deux jours éclairant l'escalier menant à la tribune, alors que le portail est à linteau droit surmonté d'une imposte à arc segmentaire. L'ensemble est couvert en ardoise.
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Murs
- granite
- pierre de taille
- moellon
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Toitsardoise
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Étages1 vaisseau
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à deux pans
- toit à l'impériale
- noue
- pignon découvert
- lanterneau
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
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- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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PAUTREL, Emile. Notions d'histoire et d'archéologie pour la région de Fougères, 1927.
p. -
MAUPILLE, Léon. Notices historiques et archéologiques sur le canton de Saint-Brice, 1879.
p. -
BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.
p. -
GUILLOTIN DE CORSON, Amédée, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes, Rennes : Fougeray, Paris : René Haton, 1884.
p. -
Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine. Paris : Flohic éditions 2000, 2 tomes, (Le patrimoine des communes de France).
p.
L'église paroissiale Notre-Dame (Le Châtellier)
Adresse : le Bourg
L'église paroissiale Saint-Germain-d'Auxerre, place de l'Eglise (Saint-Germain-en-Coglès)
Adresse : place de l' Eglise
L'église paroissiale Saint-Hilaire, place de l'Eglise (Saint-Hilaire-des-Landes)
Adresse : place de l' Eglise
L'église paroissiale Saint-Jean (Coglès fusionnée en Les Portes du Coglais en 2017)
Lieu-dit : Coglès
L'église paroissiale Saint-Marc, place de l'Eglise (Saint-Marc-le-Blanc)
Adresse : place de l' Eglise
L'église paroissiale Saint-Martin (Le Tiercent)
Lieu-dit : le Tiercent
L'église paroissiale Saint-Martin (Montours fusionnée en Les Portes du Coglais en 2017)
Lieu-dit : Montours
L'église paroissiale Saint-Pierre (La Selle-en-Coglès fusionnée en Les Portes du Coglais en 2017)
Lieu-dit : Selle-en-Coglès (la)
Église paroissiale Saint-Etienne (Saint-Étienne-en-Coglès fusionnée en Maen Roch en 2017)
Lieu-dit : Saint-Étienne-en-Coglès
Photographe à l'Inventaire