Le manoir de Landeronde fait partie des sept manoirs cités par P. Banéat. La partie centrale du bâtiment ne semble pas remonter au delà du 17e siècle. On sait notamment que les cheminées et les huisseries furent refaites vers 1680, même si la cheminée du pignon oriental est à rapprocher de celle du logis de Blot en Vendel. Les deux extensions sur les murs pignons ouest et est sont plus récentes, certainement du 2e quart du 19e siècle, puisqu'elles ne sont ni signalées sur le cadastre de 1833, ni sur la description faite lors de vente comme bien national du bâtiment en 1794. Le manoir appartenait alors à la famille de Bois Guéheneuc. La typologie de ces extensions nous indique une mise en oeuvre du milieu du 19e siècle. En outre, divers bâtiments mentionnés sur les deux documents précédemment cités n'existent plus aujourd'hui, comme le four au nord-est du logis, ou bien encore la "longère de bas côté faite de bois et terre couverte en paille", indiquée à l'est de la cour. L'ancienne grange a en revanche été conservée. Le contrat de vente pré-cité nous informe en outre que le jardin à l'ouest semble avoir été mis en oeuvre dans le dernier quart du 18e siècle. Une fontaine complétait l'ensemble à l'ouest et en contrebas du jardin en terrasse, mais n'est plus accessible aujourd'hui. La serre implantée dans ce jardin a été élevée à la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle. Enfin, le cadran solaire posé sur la façade principale porte la date de 1708.
- inventaire topographique, Communauté de communes du Pays de Saint-Aubin-du-Cormier
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Fougères - Saint-Aubin-du-Cormier
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Commune
Gosné
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Lieu-dit
Landeronde
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Dénominationsmanoir
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Parties constituantes non étudiéesserre, dépendance, grange
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Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : milieu 19e siècle
Implanté au nord de la commune, à proximité de l'étang d'Ouée, le manoir de Landeronde présente un ensemble de qualité unique sur le territoire de Gosné. Autour du logis principal s'organisent deux pavillons au sud, une grange au nord ainsi qu'une serre de jardin à l'ouest. Le logis présente une partie centrale flanquée d'un pavillon mitoyen sur chaque pignon. L'ensemble de la façade est ordonnancée, avec trois travées de fenêtres sur deux niveaux pour l'élément central, poursuivies au niveau du toit par deux lucarnes pour deux d'entre elles. La maçonnerie est élevée en moellons de grès et pierre de taille de granite pour les ouvertures. La toiture est à longs pans et croupes, couverte en ardoise. Les deux extensions possédaient à l'origine la même structure de façade, avec une porte et une fenêtre au rez-de-chaussée et une fenêtre à l'étage. La distribution des pièces du rez-de-chaussée s'organise autour du vestibule d'entrée, qui accueille également l'escalier à rampe sur rampe en bois. Ce dernier possède des dimensions quelque peu disproportionnées par rapport à l'espace disponible. On trouve une pièce de chaque côté du vestibule, un salon à l'ouest et l'ancienne cuisine, aujourd'hui salle à manger, à l'est. Ces deux pièces sont dotées d'une cheminée relativement modestes, mais de type ancien pour celle de la salle. Elle se caractérise par une structure en pierre de taille de granite avec piédroits et linteau monolithe moulurés. L'étage comprend une chambre à l'est, au dessus de la salle à manger, ainsi que deux autres chambres à l'ouest distribuées par un couloir au sud. Les combles sont divisés en diverses petites pièces par des cloisons en torchis sur lattis. La charpente est en partie visible, seul le faux-entrait est ancien. Les deux pavillons ne possèdent qu'une pièce par niveau, dont une chambre à l'étage. Il sont couverts par une toiture à croupes. Au sud de la cour, on trouve deux pavillons isolés de part et d'autre du portail d'entrée. A la fin du 18e siècle, le pavillon sud servait d'étable tandis que le second était utilisé comme écurie. Il est toutefois probable qu'une chapelle ait été implantée à un moment dans un de ces deux pavillons. Il en reste un bénitier installé au centre de la cour. Le jardin à l'ouest domine la campagne environnante de plusieurs mètres. Il est d'ailleurs composé de deux terrasses disposées en escalier descendant vers l'ouest. Ces deux grands espaces débouchent sur un mur de clôture et un escalier droit en pierre menant à l'ancienne fontaine.
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Murs
- grès
- granite
- moellon
- pierre de taille
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.
Documents figurés
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Tableau d'assemblage du plan parcellaire de la commune de Gosné, Canton de Saint-Aubin-du-Cormier, Arrondissement de Fougères, Département d'Ille-et-Vilaine. Terminé sur le terrain le 16 décembre 1833, sous l'administration de Mr. Cahouet, Préfet, Mr Paraige, Maire, et sous la direction de Mr Lambert, Directeur des Contributions, Mr Lesné, Géomètre en chef, par Mr Cheval, Géomètre du cadastre, échelle 1/10000e. (A.D. Ille-et-Vilaine).
p.
Fait partie de
Ancien manoir des Molans (Saint-Georges-de-Chesné fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Georges-de-Chesné Molans (les)
Manoir de la Garenne, rue de la Bouexière (Saint-Aubin-du-Cormier)
Adresse : Rue de la Bouexière
Manoir de la Haute Touche (Mézières-sur-Couesnon)
Lieu-dit : le Bourg
Manoir du Bois Guillaume (Saint-Georges-de-Chesné fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Georges-de-Chesné Bois Guillaume (le)
Manoir, 12 Route Nationale (Saint-Jean-sur-Couesnon fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Jean-sur-Couesnon
Adresse : 12 Route Nationale
Manoir, Gelle (La Chapelle-Saint-Aubert)
Lieu-dit : Gelle
Manoir, Launay (Saint-Marc-sur-Couesnon fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Marc-sur-Couesnon Launay
Manoir, la Courbaudais (Mézières-sur-Couesnon)
Lieu-dit : la Courbaudais
Manoir, la Célinais (Saint-Jean-sur-Couesnon fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Jean-sur-Couesnon, Célinais (la)
Manoir, la Gracière (La Chapelle-Saint-Aubert)
Lieu-dit : la Gracière
Manoir, la Héloire (Saint-Georges-de-Chesné fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Georges-de-Chesné Héloire (la)
Manoir, la Marchelais (Livré-sur-Changeon)
Lieu-dit : la Marchelais
Manoir, la Roche (Saint-Marc-sur-Couesnon fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Marc-sur-Couesnon Roche (la)
Manoir, la Terronnière (Livré-sur-Changeon)
Lieu-dit : la Terronnière
Manoir, la Touche (Saint-Marc-sur-Couesnon fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Marc-sur-Couesnon Touche (la)
Manoir, la Vilaune Martin (La Chapelle-Saint-Aubert)
Lieu-dit : la Vilaune Martin
Manoir, le Bois Roux (Saint-Marc-sur-Couesnon fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Saint-Marc-sur-Couesnon Bois Roux (le)
Manoir, le Logis de Blot (Vendel fusionnée en Rives-du-Couesnon en 2019)
Lieu-dit : Vendel Logis de Blot (le)
Manoir, le Pont-Notre-Dame (La Chapelle-Saint-Aubert)
Lieu-dit : le Pont-Notre-Dame
Manoir, puis ferme, la Retais (Mézières-sur-Couesnon)
Lieu-dit : la Retais