IMPLANTATION

Les commerces sont implantés le long de la rue Duguesclin jusqu’à la rue Châteaubriand. L’auberge du Point-du-Jour est le seul bâtiment recensé, implanté sur un autre axe de communication majeur. Quelques cafés, non recensés mais connus grâce au relevé des ouvertures, se trouvaient dans les lieux-dits de Bel-Air et la Haute-Rue.

TYPOLOGIE

La non-ordonnance des ouvertures du rez-de-chaussée avec le reste de l’élévation est caractéristique d'une architecture commerciale, comme la présence, au même niveau, d'un linteau filant qui relie la porte et les fenêtres. Le commerce est localisé au rez-de-chaussée. Il est surmonté d’un étage carré habitable et d’un étage de comble. Le nombre de travées varie de deux à trois. Les moellons de grès et schiste sont dans la majorité des cas apparents. A l’inverse des maisons d’habitation, le schiste pourpre est employé en façade antérieure sans être soigneusement équarri. Trois bâtiments sont enduits : les 5 et 10 rue Duguesclin et l’auberge du Point du Jour. Deux cas d’enduits disparus sont avérés par les photographies anciennes : le 20 rue Duguesclin et le 1 rue Eugène Aulnette. Les balcons avec garde-corps en bois ou en fer des ouvertures supérieures, révèlent une influence du modèle urbain. A l’origine, les bâtiments avaient tous des volets extérieurs, disparus lors des différentes campagnes de travaux.

DES ARCHITECTURES ADAPTEES AUX USAGES

Ces types d’architecture doivent répondre à des problématiques de stockage. Des grandes ouvertures, type porche, occupent une travée latérale pour faciliter l’accès à la cour arrière. Il ne faut pas confondre cet élément avec les remaniements tardifs qui intègrent des garages aux façades. Une telle ouverture est remarquée au 9 rue Duguesclin. La solution du rez-de-chaussée surélevé sur cave est adoptée dans deux cas : les 5 et 15 rue Duguesclin. En plus de la cave, les combles servent de lieu de stockage. Pour monter plus facilement les charges, des poulies sont fixées aux gerbières. Par ailleurs, plusieurs anneaux métalliques sont relevés sur les façades. Ces derniers servent d’attache aux animaux. Avant la restructuration du bourg en 2014-2015, de tels anneaux étaient aussi intégrés aux bordures en granite des trottoirs, datés du deuxième quart du 20e siècle.