L’arrêté de juin 1880 établi par le Conseil supérieur de l’Instruction publique conditionne l’architecture des écoles. L’implantation du bâtiment répond à des exigences de sécurité, d’accessibilité et de calme. La salle de classe est rectangulaire, aérée et lumineuse. C’est pourquoi, de grandes impostes s’invitent sur toutes les façades des écoles. L’accès à l’eau est indispensable : un puits est ainsi commun aux écoles publiques de garçons et de filles.

Mairie-école des garçons-Justice de Paix, rue Chateaubriand (achevée en 1885). Le bâtiment se distingue des autres constructions du bourg par son implantation en cœur de parcelle, ses volumes imposants, son toit en croupe, son enduit clair et son vocabulaire architectural avec pilastres et entablements. Au rez-de-chaussée, trois grandes arcades desservent les espaces intérieurs. Les ouvertures de l'étage carré ont des arcs en mitre. A ce niveau est situé le logement de l'instituteur. C’est une architecture caractéristique des édifices publics de la fin du 19e siècle. L’entrepreneur est Monsieur Brossard.

Ecole des filles, rue Chateaubriand (1891-1895). Dans ses volumes et son implantation, l’architecture est similaire à l’école de garçons. Cependant, elle se distingue par sa façade en moellons de grès et schiste, soulignée par des cordons de brique. Au rez-de-chaussée, se trouvent la salle de classe et un vestibule qui fait office de vestiaire. Quatre pièces sont distribuées à l’étage : une cuisine, une salle à manger, un cabinet et une chambre. Un cellier prend place dans l’appentis nord. Sur le pignon sud se trouvait un préau. L’architecte est Monsieur Phélippeaux et l’entrepreneur, Joseph Neveu.

Ecole privée Saint-Nicolas, place de l’Eglise. Trois constructions, chacune d’époque et de style différents composent l’école. L’un date de la fin du 19e siècle, construit en moellons de grès et schiste. Un autre, localisé en fond de parcelle est de 1938. Sa construction correspond à l’ouverture de l’école élémentaire de garçons. Le grès est exclusivement employé et sa mise en œuvre assisée est caractéristique de la première moitié du 20e siècle. Enfin, un troisième bâtiment datant de 1958 se distingue par sa façade enduite. Il est construit en alignement du bâtiment le plus ancien.