Dossier d’œuvre architecture IA35132888 | Réalisé par
Marazanof Anna (Contributeur)
Marazanof Anna

Elève-conservatrice du patrimoine (INP - promotion Champollion) en stage au service de l'Inventaire du patrimoine de Bretagne du 19 aout au 20 décembre 2024.

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  • enquête thématique régionale, Inventaire du patrimoine lié à l’histoire toilière des Iffs
Maison de marchand de fils, Champ Breton (Les Iffs)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Les iffs - Bécherel
  • Commune Les Iffs
  • Lieu-dit Champ Breton
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de commerçant
  • Précision dénomination
    marchand filandier

Au nord des Iffs, le village du Champ Breton est mentionné sur le cadastre de 1825, à proximité de parcelles nommées « clos fontaine ». La maison est liée aux Denoual, famille incontournable de l’histoire toilière des Iffs et de la Baussaine, dès le 16e siècle. Il apparaît qu’un marchand de fils y résidait également au 18e siècle.

Sur le cadastre ancien de 1825, deux habitations sont figurées au Champ breton, toujours en place. Le logis le plus ancien est probablement construit vers le milieu du 17e siècle, peut-être par Gilles Denoual (1604-1680), mentionné dans les registres paroissiaux comme notaire et sieur du Champ breton. Il est remanié au début du 20e siècle avec l'ouverture d’une nouvelle porte au rez-de-chaussée, l'agrandissement d’une porte haute et par conséquent la modification de la porte basse située en dessous. Dans la seconde moitié du 17e siècle, le logis est prolongé au sud par une nouvelle unité d’habitation. 

Au 16e siècle, les registres paroissiaux de La Baussaine, commune voisine des Iffs, mentionnent Jean Denoual (1566-1596), négociant en lin. En 1671, l’acte de mariage de Jeanne Sevegrand et Guillaume Denoual aux Iffs précise la profession de ce dernier : « marchand fillandier ». Par ailleurs, En 1799, le registre paroissial des Iffs mentionne Pierre Houitte « marchand de fils demeurant au village du Champ Breton commune des Iffs ». 

  • Période(s)
    • Principale : milieu 17e siècle
    • Principale : 2e moitié 17e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle

Les deux unités d’habitation sont construites en alignement, orientées à l’est. Le logis le plus ancien présente une mise en œuvre associant moellon de granite au rez-de-chaussée et terre à l’étage. Le rdc est composé de deux pièces au sol, salle et cellier, sans communication entre elles, accessibles de l’extérieur par des portes jumelées, toutes deux à double cintre à l’origine. Elles sont surmontées d’un haut comble à surcroît desservi par deux portes hautes, également jumelées et en plein cintre, formant des travées avec les portes du rez-de-chaussée. A l’intérieur, la salle conserve les vestiges d’une cheminée dont les piédroits sont ornés de visages dans leur partie supérieure. Un vaisselier en pierre est aménagé dans le mur de refend en face de la cheminée. La pièce voisine sans feu servait peut-être de cellier. Une seconde unité d’habitation est construite en alignement, elle présente un plan massé, à une pièce par étage, couvert d’un toit à croupe. Sa corniche est ornée de modillons en granite tandis que ceux du logis le plus ancien sont en bois.  

  • Murs
    • granite moellon
    • terre
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, comble à surcroît
  • Couvertures
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
  • Sites de protection
    abords d'un monument historique

Documents d'archives

Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Bretagne
Marazanof Anna
Marazanof Anna

Elève-conservatrice du patrimoine (INP - promotion Champollion) en stage au service de l'Inventaire du patrimoine de Bretagne du 19 aout au 20 décembre 2024.

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