Le moulin à farine de Kernars dépendait du manoir du même nom, situé autrefois à 500 mètres environ au nord. Edifié au 17e siècle sur un plan rectangulaire, il subit de profonds remaniements, probablement dans la première moitié du 19e siècle, avec l'adjonction d'un corps en retour d'équerre pour abriter la partie logement. Ce nouveau plan en équerre figure déjà sur le cadastre ancien de 1826, ce qui permet de le dater avant cette période. Le moulin fait l'objet d'autres remaniements au cours du 20e siècle lors de son changement d'affectation en résidence secondaire. Les toitures sont modifiées ainsi que certaines baies, un appentis latéral est ajouté remployant un linteau de porte daté 1792. Le second logis de meunier est construit avant 1826 puisqu'il figure également sur le cadastre ancien, à quelques mètres à l'ouest du moulin. Au début du 20e siècle, la surélévation du comble entraine le changement de la couverture. La fenêtre du comble située au-dessus de la porte centrale est bouchée à cette occasion, remplacée par une lucarne. La transformation de la fenêtre gauche en porte est sans doute réalisée à une date ultérieure.
- inventaire topographique, Saint-Barthélemy
-
Tanguy-Schröer JudithTanguy-Schröer JudithCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Baud - Baud
-
Hydrographies
ruisseau de Kernars
-
Commune
Saint-Barthélemy
-
Lieu-dit
Kernars
-
Cadastre
1828
E2
947
;
1967
E2
411
-
Dénominationsmoulin à farine
-
Période(s)
- Principale : 17e siècle
- Principale : 1ère moitié 19e siècle
- Secondaire : 4e quart 18e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 2e moitié 20e siècle
-
Dates
- 1792, porte la date
Ce moulin à eau fonctionnait grâce à un système de dérivation du ruisseau de Kernars, affluent du Blavet. Construit en moellon de granite, il adopte un plan en équerre, en rez-de-chaussée, dont le corps central, directement sous charpente, était réservé au mécanisme tandis que le corps perpendiculaire abritait le logement. La dérivation alimentait les trois roues situées de part et d'autre du moulin, sur les pignons. Elles disposent chacune d'un canal d'amenée individuel qui leur permettaient de fonctionner séparément. Chacune d'elle actionnaient une paire de meules encore en place à chaque bout du bâtiment sur un fort bâti de bois surélevé par rapport au sol et auquel on accède par deux escaliers droits en pierre. C'est sous ce bâti que prend place le système de transmission de la force motrice. Un second logis indépendant, construit ultérieurement, se trouve à l'ouest du moulin. Il permet, dans un second temps, de dissocier les fonctions de logement et de production. Son plan initial était à deux pièces symétriques.
-
Murs
- granite
- moellon
-
Toitsardoise
-
Étagescomble à surcroît
-
Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
-
Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
-
Énergies
- énergie hydraulique
-
Typologiesmoulin à dérivation ; à vannages ; plan en équerre
-
Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Bibliographie
-
OGEE, Jean-Baptiste.Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne. Rennes : Molliex, libraire-éditeur, 1843-1853, p. 70-72.
p. 71
Chargée d'études Inventaire
Chargée d'études Inventaire