La rue Jeanne d'Arc est un axe structurant le secteur Ouest de l'extension urbaine dans la deuxième moitié du 19e siècle. De la même façon, la rue Albert 1er en sera le prolongement jusqu'à Trussac. Au nord-est de la voie, une série de huit maisons très modestes correspond aux prétentions primitives du lotissement Corvasier. Mais l'ensemble des autres maisons possède un ou deux étages sous comble. L'alignement de ces constructions leur donne parfois l'allure d'immeubles de rapport. Certains le sont réellement tel le n°12 avec porte d'entrée sous passage cocher, mais ce n'est pas toujours le cas : le n°31, à l'angle de la place Jean XXIII, à deux étages carrés est une maison. L'annuaire du département de 1899 confirme qu'une majorité d'habitants de cette rue sont des militaires. L'architecture sobre et le rythme ternaire récurrent donnent l'impression d'une certaine monotonie. Mais les maisons et immeubles sont de qualité, en majorité enduits, avec soubassement en appareil polygonal et pierres de taille (granite) pour les entourages de baies et les corniches.
La partie sud de la rue, après le carrefour avec la rue Pasteur est bordée à l'origine, par les murs et grilles de clôture, à l'ouest de l'hôtel Saint-Georges (détruit) et à l'Est de celui dit aujourd'hui maison Haroche. Sur les terrains de ce dernier quatre maisons font partie du lotissement Haroche instruit en 1959.
Quelques éléments hors étude procèdent de l'extension de maisons antérieures tel le n°16, ou de transformations radicales tel le n°23.
Géomètre, architecte