Son origine est commune avec le chemin de Bernus, seule voie partant du sud-ouest de la ville vers Arradon. A la fourche de ces deux routes sont établies au Moyen-Age les fourches patibulaires. Espace non construit jusqu'à la fin du 19e siècle, il s'y érige côté sud-est avant 1897 (date du plan Léchard) des maisons selon un système qui procède de l'alignement le long d'un axe routier, mais également en liaison avec le lotissement Rabu : l'annuaire du département de 1899 y mentionne également une abondante population militaire, comme dans les lotissements Corvasier, Rabu, Bouchet, Glaize et Guyot-Jomard. C'est également en 1897, le 26 mai qu'un décret approuve le choix d'un nouveau nom pour la voie, rue Jérôme d'Arradon, prouvant ainsi qu'il s'agit d'une voie urbaine et non plus d'un chemin. Ancien lieu-dit du Prateau, le côté nord de la rue est construit beaucoup plus tard, seulement au milieu du 20e siècle. Le tracé sinueux de la route est partiellement conservé, élargi suivant un alignement côté nord.Vérifier texte de 1739 dans Guyot-Jomard. Date de l'alignement.