Maisons jumelles, peut-être des maisons de rapport, apparaissant sur le plan Léchard de 1897, construites entre 1869 et cette date : le cadastre numérisé porte la date de 1893, date plausible. L'annuaire de Morbihan de 1899 pour Vannes signale à cette adresse des familles d'officiers. Les deux maisons sont établies sur le côté sud de la sortie de Vannes vers Arradon qui jouxte le lotissement Rabu et se construit probablement dans une logique de continuité avec ce lotissement. Des travaux sont effectués par l'architecte Caubert en 1906 au n°11 pour M. Gaudriault, qui se fait construire une écurie-remise donnant sur la rue Auguste Jégourel par Gemain en 1910. La famille de Goësbriand est propriétaire du n°13 en 1931, lors du classement de la rue Jacques Cartier dans la voie urbaine : à cette époque, le terrain de ces maisons se prolonge jusqu'à la rue Jacques Cartier et les écuries sont devenues garage. Peut-être vers 1960, le n°13 voit son corps d'escalier latéral doublé au niveau de l'étage (création d'une salle de bains). Le n°11 quant à lui double son corps latéral d'une structure en bois formant serre vers 1980.
- inventaire topographique, ville de Vannes
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vannes
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Commune
Vannes
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Adresse
11, 13 rue Jérôme d' Arradon
,
rue Auguste Jégourel
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Cadastre
1980
CV 156, 157, 154
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Dénominationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesjardin, enclos, garage, remise, écurie
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1910, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Maisons jumelles de qualité, à corps latéral d'escalier en légère avancée à pignon. En retrait sur jardin, elles ont un plan et une élévation ordonnancée symétriques. Les pignons latéraux sont traités en fausse ferme (à décor bois) et ouverts d'un oculus. Porte d'entrée à décor de volutes. Chaque maison dispose de son accès par perron avec escalier parallèle à la façade. Les garages l'un enduit, l'autre en moellon, ont des ouvertures en brique au contraire des maisons, en granite. Les murs d'enclos sont percés de portes en ferronnerie partiellement encadrées de grille.
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Murs
- granite
- enduit
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, 1 étage carré, étage en surcroît
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon couvert
- noue
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en charpente
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Typologiesparcelle sur rue ; en retrait de la rue ; bâti isolé ; jardin antérieur et postérieur
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Bretagne
- (c) Ville de Vannes
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Né le 29 avril 1884 à Cossé-le-Vivien, dans la Mayenne, Edmond (Louis) arrive à Vannes avec sa famille en 1885. Joseph Louis Gemain, son père, est employé comme herboriste dans une pharmacie ; Emma Ruzeau, sa mère, est sage-femme. Après des études à l’Ecole des Arts décoratifs à Paris, Edmond Gemain s’installe comme architecte à Vannes, en 1908, au 10 place de l’Hôtel de Ville. Il épouse la même année à Saint-Brieuc Jeanne-Marie Moënner. Le couple aura quatre enfants : Edmond (1909), Jean (1911), Annick (1913) et Yves (1914). De 1909 à 1913 il habite 39 rue du Mené. En 1913-1914, on le retrouve chez ses parents au 39 rue Jeanne d’Arc. A partir de 1920 et jusqu’à sa mort le 10 août 1953, il sera fidèle au 19 de la rue Pasteur qui abrite son domicile et ses bureaux. La maison est démolie par son fils, également architecte, qui construit à son emplacement vers 1972 un immeuble de logements. (sources : recherches de Jacques Delarue).