• inventaire topographique, ville de Vannes
Baraque, 6 rue Jean Frélaut (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse 6 rue Jean Frélaut
  • Cadastre 1980 DK 80
  • Dénominations
    cabane
  • Précision dénomination
    baraquement provisoire
  • Appellations
    baraque
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, garage

D'après les propriétaires actuels, parents des premiers habitants de la maison, cette barraque est un ancien casernement provenant du camp militaire américain de Meucon. Elle a été achetée et transportée à cet endroit dans les années 1920 par Jules Rochard, propriétaire de la ferme de la Madeleine et promoteur du lotissement, et remontée pour ses métayers sur une parcelle de ce lotissement que Jules Rochard s'était réservée, jouxtant sa propre maison. La maison a été rénovée récemment, son pignon en bois a été reconstruit en parpaings et certains de ses parements refaits en bois ; elle a également fait l'objet d'une petite extension latérale.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Maison construite perpendiculairement à la rue, isolée, avec jardin antérieur et latéral. C'est une maison de plan allongé avec une avancée sur l'arrière correspondant à la cuisine. Elle est en bois sur un soubassement de moellons, en rez-de-chaussée sur sous-sol couverte d'un toit à longs pans en ardoise.

  • Murs
    • granite
    • bois
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
  • Typologies
    en alignement ; perpendiculaire à la rue ; plan allongé ; pignon sur rue ; baraquement
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

L'intérêt de cette maison réside dans son origine : de conception américaine et établie sur le camp de Meucon pendant la première guerre mondiale, elle est transportée à Vannes par le créateur du lotissement sur lequel elle est réinstallée pour les fermiers de ce dernier qui durent l'acheter. On sait en effet que Jules Rochard a possédé la société La Salubrité qui commercialisait des maisons ouvrières.

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004