• inventaire topographique, ville de Vannes
Maison dite auberge de la Tête Noire, place de Stalingrad ; 17 avenue de Verdun (Vannes)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Vannes
  • Commune Vannes
  • Adresse place de Stalingrad , 17 avenue de Verdun
  • Cadastre 1844 K 736 à 740 ; 1980 AY 386, 420, 225
  • Dénominations
    maison, blanchisserie, hôtel de voyageurs
  • Appellations
    La Burbanière, la Tête Noire
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, dépendance

Maison connue sous l'appellation de la Burbanière puis Tête Noire, remontant probablement au 17e siècle s'inscrivant sur une parcelle d'angle avec deux autres maisons actuellement transformées au carrefour des chemins de Rennes et de Nantes. Elle est mentionnée sous le nom de la Tête Noire depuis 1809 (1er cadastre). Le cadastre de 1844 nous renseigne sur la fonction de ces bâtiments à l'époque. Il s'agit de deux maisons ayant respectivement 3 et 6 portes et fenêtres avec jardin appartenant à l'abbé Guyot pour les parcelles 736, 737 et 738 situées près de l'étang. L'autre maison avec jardin, parcelles 739 et 740, pourvue d'une dizaine de portes et fenêtres et sise à l'angle des chemins appartient alors à Charles Drouino commissionnaire de roulage pour l'auberge de la Tête Noire. Cet alignement ancien est bouleversé à plusieurs reprises. Charles Drouino fait 3 demandes d'alignement en 1845 et 1850. Celle de 1845 concerne l'allongement d'un corps de bâtiment en convertissant son mur de clôture en mur de façade. En 1850, la première est faite pour édifier une construction sur son terrain et la seconde pour abattre une petite maison de façon à mettre en alignement la construction qu'il vient de réaliser et une autre datant de 1844. Ce dernier alignement demandé ne semble pas avoir été fait. En 1872 (d'après les matrices cadastrales), la partie ouest de l'auberge est remplacée par un immeuble à 2 étages carrés et étage de comble. L'auberge dont la structure et les fenêtres de l'étage pourraient remonter au 17e siècle a vu sa façade éventrée dans les années 1980, et ses lucarnes de combles sont remplacées dans les années 1950. Les dépendances figurant sur le plan cadastral de 1844 sur le côté est de la cour sont transformées en séchoirs-buanderies, peut-être à cause de la proximité des lavoirs. Les écuries de la Tête Noire reconstruites vers 1930 ont brulé en 1997. Seule la façade sur rue a été conservée.

L'auberge qui occupe la parcelle d'angle sud-ouest de la route de Rennes est constituée d'un bâtiment enduit à étage carré avec ouvertures en granite. En prolongement vers l'ouest, immeuble enduit à deux étages carrés avec toiture brisée. Dans la cour postérieure, la buanderie, en cours de destruction, était à façade en planches de bois sur poteaux. Les écuries sur l'avenue de Verdun, reconstruites vers 1930 ont une façade à étage carré à travées en enduit moucheté.

  • Murs
    • granite
    • enduit
    • essentage de planches
    • crépi moucheté
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, 2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
    • pignon couvert
  • Escaliers
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Les commissionnaires de roulage étaient des livreurs chargés d'acheminer les marchandises, livrées en gros par les rouliers, au client final. Bien que très transformée, l'auberge de la Tête noire est un élément marquant du paysage urbain, limite ancienne de la ville avant l'arrivée des casernes, qui a survécu à la mise en place du boulevard de la Paix.

Documents d'archives

  • A. D. Morbihan, S 257. Route nationale 166. Arrêtés d'alignement. Vannes, 1830-1920.

    Archives départementales du Morbihan : S 257

Annexes

  • Sources iconographiques
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006