Ce village situé au nord de la commune et des landes de Keroc'h-ler s'articule en deux pôles édifiés de part et d'autre de la chapelle Notre-Dame et reliés par le chemin qui bifurque au nord-ouest vers la fontaine (étudiée) et le lavoir. Par le passé ce chemin continuail au droit de cette bifurcation vers le pont de Kerlen en limite communale de Locoal-Mendon. A Kernours, la pérennité du parcellaire ancien, des talus et des haies, des cheminements aux abords du village tel celui menant à la fontaine constituent un environnement privilégié. Dans le village ces mêmes cheminements sont simplement aménagés, les anciens communs sont restés ouverts autour de la chapelle ou autour du puits. Le premier pôle, au nord, regroupe trois anciennes fermes (actuellement une seule propriété non visitable) dont un bâtiment de ferme à étage au sud de la cour mentionnée sur le plan de 1811 (C 1041 non vu). L'une de ces anciennes fermes est sélectionnée (C 233). C'est la ferme n°1 qui correspond à un logis étable à escalier extérieur, d'origine du début du 17e siècle, restaurée vers 1800. Le second au sud comprend trois anciennes fermes, celle à l'ouest du chemin n'est pas repérée, les deux autres à l'est sont repérées : ferme n°2 et n°3. La ferme n°2 comprend un logis étable à l'est, daté 1797, augmenté dans les années 1910 d'une maison à deux pièces symétriques sous comble à surcroît éclairé d'une lucarne axiale en pierre de taille. La dépendance sud est remaniée. La ferme n°3 qui a pu être à l'origine en dépendance de la précédente, est un logis étable à 2 portes (une remaniée) et appentis latéral. Les portes sont en façade nord, tandis que la fenêtre de la salle est au sud. Il subsiste dans la cour de la ferme n°2, figurée comme commun de village en 1811, un remarquable puits de type morbihannais, en pierre de taille, orné de sculptures (calice, ostensoir, coeur, masques), probablement contemporain du logis daté 1796.