Chargée d'études à l'Inventaire
Dossier d’œuvre architecture IA56005513
| Réalisé par
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- enquête thématique régionale, Inventaire des châteaux du 19e siècle en Bretagne
- inventaire topographique, Vallée du Scorff
Château, Cravial (Lignol)
Œuvre repérée
Auteur
Dossier non géolocalisé
Localisation
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Guémené-sur-Scorff
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Commune
Lignol
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Lieu-dit
Cravial
-
Cadastre
2017
D1
80, 81
;
1842
D1
13, 14, 58, 59
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Dénominationschâteau
-
Parties constituantes non étudiéesmotte, enclos, ferme, four à pain, communs, puits
La motte de Cravial est avec celle de la Roche Moisan en Arzano, un des rares exemples conservés de fortifications médiévales dans la Vallée du Scorff. Le site illustre de plus la permanence de l’occupation d’un site.
La motte est signalée par Lucie Jeanneret comme faisant partie du réseau des sites aristocratiques défensifs médiévaux des Rohan. Lieu ancien, elle est en 1280 possession des Rohan : proche de Guémené, c'est un site mineur, à usage de résidence ; le sommet de la motte, peu étendu était pourvu d'une habitation de plan carré. Sa position sur un éperon dominant le Scorff indique cependant un site de défense ou de surveillance. Si ses fossés au nord sont relativement bien conservés, il n'en est pas de même de la basse-cour, disparue sous les constructions proches.
Le site n'est plus mentionné comme lieu noble dans la documentation après 1380.
La datation du manoir actuel est problématique, mais la date de 1905 ne peut être retenue pour la totalité de l'édifice : en effet, le plan cadastral de 1842 reprend exactement le plan actuel de la partie nord, plan allongé avec tour postérieure logeant sans doute l'escalier, le corps sud en saillie étant ajouté lui probablement en 1905. La date de 1778 portée sur la ferme à l'ouest pourrait correspondre à la reconstruction de l’édifice principal, mais l'enduit recouvrant en partie les pierres d'encadrement des ouvertures et unifiant le traitement de toutes les façades ne permet pas une datation plus précises que fin 18e siècle ou 1ère moitié 19e siècle. L'absence de visite intérieure ne contribue pas à éclairer l'analyse.
Le probable remploi d'une grande partie des pierres de la ferme semble indiquer que le manoir était en ruines avant les reprises du 18e siècle (construction de la ferme et reconstruction du logis du manoir).(C. Toscer)
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Château reconstruit en 1905 sur le site d'un édifice du 15e siècle ; le site, mentionné depuis le 13e siècle appartenait à la famille de Rohan du 14e siècle à la Révolution. Quelques vestiges anciens sont conservés. (E. Lauranceau)
La motte de Cravial est mentionnée en 1280 dans le cartulaire du Morbihan comme la « terre et seigneurie de Cravial » : elle appartient alors à Robert de Beaumer, allié aux Rohan par son mariage avec Adelice de Rohan. La motte est distante du manoir actuel d'environ 40m.
En 1380, le duc Jean IV confisque la terre de Cravial à Bouchard de Vendôme pour la transmettre aux Rohan. Il n'est ensuite plus fait mention de Cravial dans les Réformations de la noblesse, du 15e au 17e siècle.
Le plan cadastral de 1842 montre une habitation dont la forme n'est pas sans évoquer le plan de l'édifice actuel réputé construit en 1905, à l’exception du pavillon ajouté en prolongement au sud. Aussi, il est probable que l’édifice
Le plan cadastral de 1842 montre une habitation dont la forme n'est pas sans évoquer le plan de l'édifice actuel réputé construit en 1905, à l’exception du pavillon ajouté en prolongement au sud. Aussi, il est probable que l’édifice actuel soit plutôt issu du rhabillage d'un édifice plus ancien. En l'absence de visite, il est difficile de savoir si des vestiges subsistent de cette construction.
A l'ouest, le corps de ferme porte la date de 1778, ce qui correspond à sa date de construction. Des boulins sont percés sous la toiture. (C. Toscer)
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Période(s)
- Principale : Haut Moyen Age
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Principale : 4e quart 18e siècle
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Dates
- 1905, daté par travaux historiques
- 1778, porte la date
Etablie sur un éperon, à proximité du Scorff, la motte castrale se situe dans l'angle nord-ouest de l'enclos du château. Sa hauteur actuelle doit être d'environ 6 mètres avec une plate-forme peu étendue qui supportait sans doute d'après Lucie Jeanneret une construction quadrangulaire.
Le logis offre une structure plus complexe que sa façade ne le révèle : établi sur un sous-sol dont les ouvertures à l'est sont bouchées le corps principal orienté à l'est, à élévation enduite à trois travées, comporte une aile postérieure médiane qui doit abriter l’escalier. Il est flanqué au sud d'un pavillon également sur sous-sol, pavillon qui se prolonge par un corps postérieur ; l'ensemble des corps est couvert à croupes,
La ferme se compose d'un grand alignement en moellon régulier de granite avec appentis postérieur. La salle occupe l'extrémité nord, l'étable la partie médiane.
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Murs
- granite moellon enduit
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Toitsardoise
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Étages1 étage carré, comble à surcroît, sous-sol
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Couvertures
- toit à longs pans brisés croupe
- noue
- pignon couvert
- toit en pavillon
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Typologieseclectique
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Archives départementales du Morbihan
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
Bibliographie
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Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
FLOQUET, Charles. Dictionnaire des châteaux et manoirs du Morbihan. Mayenne : Yves Floch, éd., 1991.
p. 119 -
JEANNERET Lucie. L'habitat fortifié et fossoyé dans le Vannetais et le Porhoët : étude de la structuration des pouvoirs et du peuplement au Moyen-Age (Xe-XIIIe siècles). Archéologie et Préhistoire. Université Rennes 2, 2016.
p.292, 370, 372, 379, 406, 409, 410, 428, 434
Périodiques
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JEANNERET, Lucie. Le réseau castral du Porhoët et du Rohan : mise en place et morphologie des sites fortifiés du Xe au XIIIe siècle. in : Bulletin de la Société Polymathique du Morbihan, 2014
Date(s) d'enquête :
1999;
Date(s) de rédaction :
1999,
2004,
2015
(c) Monuments historiques
Toscer Catherine
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Lauranceau Elise
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