En 1826, le domaine appartient à la famille Dubourg ; il comprend des courtils, un verger, un bois, un étang et une maison, vraisemblablement un ancien manoir. Incendié en 1900, cet édifice a été reconstruit peu après. Le nouveau bâtiment, avec ses communs, est très proche du point de vue stylistique des travaux de l'architecte rennais Frédéric Jobbé-Duval.
- enquête thématique régionale, Inventaire des châteaux du 19e siècle en Bretagne
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Mary-Rousselière EdmondMary-Rousselière EdmondCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Ploërmel
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Commune
Campénéac
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Lieu-dit
la Ville-Aubert
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Cadastre
1826
S1 291 à 304
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Dénominationschâteau
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Parties constituantes non étudiéescommuns, parc, étang
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Jobbé Duval Frédéricarchitecte (incertitude), attribution par analyse stylistiqueJobbé Duval FrédéricCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Le château adopte un plan en H, l'un des pavillons latéraux étant prolongé par une aile dotée d'un passage vers la cour des communs situés à proximité. Le corps de logis rectangulaire est encadré de deux pavillons saillants, avec une tour d'escalier semi hors œuvre dans l'angle de la façade sur cour, et de l'autre côté, un corps d'entrée en légère saillie. Le bâtiment comprend un rez-de-chaussée surélevé sur un niveau de sous-sol, un étage carré et un étage de comble. L'élévation ordonnancée met en œuvre une maçonnerie de moellon, les appuis et les linteaux des baies sont en pierre de taille. L'ornementation se concentre au niveau du portail d'entrée et des frontons.
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Murs
- moellon
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans pignon découvert
- toit en pavillon
- toit en carène
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Escaliers
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Typologiesreconstruction. Régionaliste ; néo-Renaissance
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Plusieurs éléments caractérisent l'intérêt de cet édifice : la composition intègre les communs directement liés au logis, en référence aux organisations spatiales traditionnelles tandis que l'ensemble des bâtiments adopte un style homogène inspiré de l'architecture régionale de la fin du 16e siècle. Conçu au début du 20e siècle, le château de la Ville-Aubert affirme donc un caractère régionaliste dépassant la citation architecturale pour s'étendre à la structure même de l'ensemble. Si l'attribution à Frédéric Jobbé-Duval doit être confirmée, cet édifice peut être considéré comme représentatif de la production tardive de cet architecte qui développe, autour de 1900, un style spécifique que l'on retrouve dans un édifice plus modeste à la Bassardaine en Saint-Maugan (35). En 1953, installation de l'abbaye cistercienne de la Joie Notre-Dame venant de Sainte Anne d'Auray.
- (c) Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine
- (c) Conseil départemental d'Ille-et-Vilaine
Bibliographie
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FLOQUET, Charles. Dictionnaire des châteaux et manoirs du Morbihan. Mayenne : Yves Floch, éd., 1991.
p. 35
Documents figurés
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Campénéac. Section S du Clio, 1ère subdivision. Plan cadastral, 1826.
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Environs de PLOËRMEL - Château de la Ville Aubert. CAMPÉNÉAC (Morbihan). H. Calindre, édit., Ploërmel (A.D. 56, 9 FI Campénéac).
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326 CAMPÉNÉAC (Morbihan) - Le Château de la Ville-Aubert. Carte postale, E. Mary-Rousselière, édit., Rennes (A.D.35, 6 Fi Campénéac).
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6479. Campénéac (Morbihan) - Château de la Ville-Aubert. A. Lamiré Editeur, Rennes (A.D.35, 6 Fi Campénéac).
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6480. Campénéac (Morbihan) - Château de la Ville-Aubert, côté Nord-Est. A. Lamiré Editeur, Rennes (A.D.35, 6 Fi Campénéac).
Éditeur de cartes postales à Rennes.