Dossier d’œuvre architecture IA56005684 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique
Village dit bourg de Locoal (Locoal-Mendon)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ria d'Etel - Belz
  • Commune Locoal-Mendon
  • Lieu-dit Locoal
  • Cadastre YW  ; YX  ; XA  ; 1810 M2  ; 1845 N2
  • Dénominations
    village
  • Parties constituantes non étudiées
    ferme, maison, église paroissiale, fontaine de dévotion, presbytère, mégalithe, croix monumentale

Le village de Locoal est au centre d'une île de la rivière d'Etel, aujourd'hui reliée au litoral par une étroite chaussée. Locoal doit son nom à saint Goal, établi dans cet îlot dès le début du 7e siècle, et signifie monastère de Goal. Ce dernier est transformé en prieuré et en fief par les Bénédictins de Redon dès le 11e siècle. C'est ainsi que naît la paroisse de Locoal. L'église actuelle est construite à l'endroit de la première chapelle prieurale édifiée au 11e ou 12e siècle. Au sud de l'église, la croix médiévale associée à la stèle christianisée témoignent d'une occupation ancienne et continue des lieux. Sur un plan de " l'îsle de Locoal dressé par Pierre Mourault en 1665", on distingue nettement le prieuré, l'église Saint-Goal et, plus au sud, une petite chapelle dédiée à Saint-Gildas et même, au-delà, un colombier. Le prieuré, pavillon de style Renaissance situé au nord-ouest de l'église, a été démoli en 1973. Il était sculpté aux armes de Gilles de Quirizec, prieur de 1527 à 1543. La chapelle Saint-Gildas et le colombier ont disparu à une date indéterminée. A l'emplacement de la maison vicariale, de l'autre côté de la route, se trouve le presbytère plusieurs fois reconstruit. Au sud du cimetière, le long de la route, se trouve l'une des deux plus anciennes fermes du village, celle du passeur qui reliait Sainte-Hélène à Locoal, via le passage de Kerentreh dit aussi passage de Sainte-Hélène. Les moines du village avaient en effet acquient au 11e siècle plusieurs villages de la rive opposée, comme l'indique une charte de l'Abbaye de Redon de 1037. Jusqu'à la Révolution, on passait les morts de Kerentreh à Locoal, c'est à dire de la paroisse de Locoal sous Hennebont (Sainte-Hélène) à celle de Locoal sous Auray (Locoal), la paroisse mère. La Vieille Chapelle en Sainte-Hélène était un relais destiné à abriter les cercueils des défunts avant leur transfert. La fontaine civile figurée sur le cadastre de 1845, à l'est de la maison du passeur, est toujours en place bien que dissimulée sous un roncier. A partir de ce noyau ancien, le village s'est développé au nord de l'église, principalement dans la seconde moitié du 19e siècle. Lorsque la commune fut constituée à la Révolution, Locoal et Mendon furent réunies pour former un seul ensemble territoirial. La paroisse de Locoal, réduite à la portion congrue après la perte du territoire de Sainte-Hélène, fut ainsi rattachée à Mendon.

  • Période(s)
    • Principale : 12e siècle
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 18e siècle
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Le village de Locoal s'est principalement développé au nord de l'église paroissiale et du presbytère qui en forment le noyau ancien. On n'y compte cependant qu'une douzaine de feux construits au carrefour des deux principales routes de l'île desservant la pointe nord de Pen Inez et la pointe sud de la Forest. Le lieu-dit "La Montagne" est une extension tardive du village de Locoal, au nord.

Documents d'archives

  • Archives départementales du Morbihan. Cadastre ancien, série 3P.

Bibliographie

  • LE TALLEC, Frédéric. HENRIO, Mériadec. Locoal-Mendon, "L'île du bonheur". Imprimerie de la Rivière, Belz, 1994.

    p. 13, 14

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006