Liste des édifices présentant des vestiges anciens.

- Parcelle 187 (habitat 11 sur le rapport Danet). Logis orienté à l'est, peut-être à fonctions multiples, mais dont seule la porte ancienne du début du 17e siècle est conservée ; les autres ouvertures remplacées ne permettent pas l'analyse de la distribution de l'édifice. L'accès au grenier se fait par une porte haute en pignon, du 17e siècle. C'est la seule porte haute en pignon du village. L'escalier extérieur perpendiculaire au pignon est postérieur à l'ouverture, peut-être du 19e siècle.

- Parcelle 183 (habitat 9 sur le rapport Danet). Ce logis possède une double orientation, nord-ouest, sud-est. La façade sud-est a été très altérée dans les années 1960 et seul subsiste la porte de l'étable et la porte haute du 17e siècle. Seconde porte de l'étable, la porte nord semble en place. La remise au nord date du 19e siècle.

- Parcelle 152 (habitat 4 sur le rapport Danet). Cette ferme complexe, fortement remaniée et agrandie récemment remonte au 17e siècle pour le corps principal. La fenêtre haute sud avec son appui est bien une fenêtre d'étage et non de grenier, pourtant la hauteur du bâtiment est modeste et il n'a pas (plus ?) de cheminée à l'étage. Les deux cheminées du rez-de-chaussée, mentionnées dans l'acte de 1776 (ADM B1962) déchiffré par Gérard Danet ont disparu lors des remaniements de la fin du 20e. L'accès à l'étage se fait par un escalier de pierre, en place sur le plan cadastral ancien, mais non mentionné dans l'acte de 1776, qui dessert également le bâtiment voisin en angle, nommé la "chambre" dans l'acte de 1776, s'il s'agit bien de celui-ci, avec au rez-de-chaussée une cheminée à linteau de bois adossée au pignon nord. Ce bâtiment qui conserve une porte en pignon du 17e siècle a été complètement modifié au 19e siècle, puis au 20e siècle ; sa liaison actuelle intérieure avec le premier logis empêche toute hypothèse de restitution.

Un troisième logis mentionné n'existe plus, tandis que le 'cardy', la remise ou grange, est peut-être celle située de l'autre côté de la route : elle porte en remploi la date de 1793 qui correspond sans doute à une reconstruction. Adossée à la pente, elle montre une porte charretière en pignon sud et une porte haute desservant le grenier au pignon nord, celle-ci située au niveau du sol en raison de l'important dénivellé. Elle a été complètement remaniée après 1986, après sa transformation en maison. On y a même ajouté une fausse souche de cheminée au sud.

Une soue à porcs a été adossée à l'est au milieu ou dans la 2e moitié du 19e siècle. Au nord de celle-ci, le puits daté 1805 (mais remonté en 1954, date portée) montre une superstructure caractéristique d'un artisan maçon de Brec'h, dont on retrouve deux exemplaires datés 1792 à Saint-Guérin.

Egalement mentionné la "rue à battre", ou "place aux pailles", cernée de murets, peut-être la parcelle au nord de la grange que l'on atteint par des marches abruptes près du puits.

- Parcelle 214 (habitat 6 sur le rapport Danet) 1839 E1 100, 99. La ferme consistant à l'origine en un logis-étable avec salle à l'est, en alignement duquel une étable en rez-de chaussée est construite au cours du 19e siècle. Elle figure sur le plan cadastral de 1839 au sud de la chapelle disparue. La présence de cette dernière, mais aussi le réseau de chemin qui l'entoure explique sans doute son orientation principale au nord. Lors de sa restauration dans les années 1990, on pratique dans la façade sud de larges ouvertures, tandis qu'au nord, le jour de l'étable est agrandi et la porte remaniée (seule la fenêtre est avait un décor qui est repris sur les autres ouvertures lors de la restauration). La crèche en alignement date du 19e siècle. Le terrain de la chapelle en ruines sur le cadastre ancien aujourd'hui aliéné et privatisé est occupé par un bâtiment moderne.

20085605042NUCA : Archives départementales du Morbihan, 3P 63.

20085605041NUCA : Archives départementales du Morbihan, 3P 63.