C’est une tour cylindrique de 15 mètres de haut construite en moellons enduits, de couleur blanche, et comprenant un soubassement en grand appareil. La tour est couronnée d’un parapet. Elle comprend trois niveaux, dont deux comportent une cheminée.
La fonction du monument fait l’objet de plusieurs hypothèses : élément de signalisation, instrument de défense active ou passive ?
La présence de mâchicoulis à encorbellement décroissants et de meurtrières alimente l’hypothèse d’une fonction de défense active. Toutefois, les fonctions de tour de guet ainsi que de tour à feu ou de fanal, sont également considérées et semblent privilégiées par les auteurs consultés. Certaines sources bibliographiques avancent qu'une lanterne aurait pu été installée, à l'époque moderne, sur la tour de Pénerf1.
Enfin, élément remarquable du paysage maritime, la tour de Pénerf a surement rempli, depuis son édification, la fonction secondaire d’amer pour les navigateurs. Sur la carte réalisée, au XVIIe siècle, par Louis-Nicolas de Clerville (1610-1677) et conservée à la Bibliothèque Nationale de France, la tour de Pénerf est reportée graphiquement sans être nommée.
A l’époque moderne, la tour de Pénerf semble avoir été intégrée à une batterie côtière composée de plusieurs ouvrages que l’on observe sur le cadastre napoléonien de 1833.
Note de bas de page :
1. FICHOU Jean-Christophe, Phares : histoire du balisage et de l’éclairage des côtes de France, Chasse-marée, 2006
(Christelle NICOLAS ; Marianna FUSTEC)
Cartographe