Description des édifices repérés ou sélectionnés dans l'écart de la Touche
Les numéros renvoient à la carte des « Édifices repérés et sélectionnés dans l’écart ». La table des illustrations rassemble les images de chaque édifice ; toutes les illustrations d’un édifice sélectionné pour étude sont également attachées à la notice de cet édifice.
Autant que faire se peut puisque, le plus souvent, il n'y a pas eu de visite intérieure, les édifices sont décrits tels qu'ils devaient être à l'origine ; sauf mention contraire, les façades principales sont orientées vers le sud, tous les murs sont construits en moellons de schiste ; tous les pignons sont couverts.
* Maison 1, 1er quart 19e siècle.
Maison de plan allongé à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à fenêtre incluse sous le toit formant travée avec la fenêtre ; maçonnerie en carreaux et boutisses ; piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux en bois. Édifice en mauvais état ; la souche a disparu.
* Maison 2, 1er quart 19e siècle.
Maison de plan massé à pièce unique ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à fenêtre incluse sous le toit formant travée avec la porte. Piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux en schiste ; remploi d’un linteau à accolade sur la porte ; l’appui de la fenêtre supérieure est en schiste.
* Maisons jumelles 3, 1er quart 19e siècle.
Ensemble de maisons jumelles orientées au nord ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à lucarne passante rampante. Piédroits des baies en moellons de schiste, linteaux en bois ; des poutres de forte section supportent le sol du comble. Désordres dans la maçonnerie ; les lucarnes ont été rehaussées.
* Maison 4, 1er quart 20e siècle.
La maison, de plan allongé, occupe l’emplacement d’un petit édifice de plan massé sur le cadastre de 1825 (parcelle 92). Rez-de-chaussée à deux pièces symétriques de part et d’autre d’un couloir surmonté d’un comble à lucarne passante formant travée avec la porte. Encadrements des baies harpés en pierre de taille de schiste non calibrées ; linteau de la lucarne cintré.
* Maison 5, 18e siècle ?
Maison de plan allongé à pièce unique, en rez-de-chaussée. Piédroits des baies en moellons de schiste, leur linteau en schiste ; corniche en quart de rond en schiste ; important coyau.
* Croix de chemin (sélection), 17e siècle et 1915.
Croix latine en granite en trois pièces, sur soubassement de maçonnerie, pourvu d'une niche à statuette et couvert d'une dalle de schiste. Fût de section octogonale. Aucun décor.
* Ferme, aujourd'hui maisons 6 et 7, 1er quart 19e siècle et 1er quart 20e siècle.
Les maisons 6 et 7 occupent aujourd’hui l’emplacement d’une ferme dessinée sur le cadastre de 1825 (parcelle 155) ; dans l’angle sud-ouest, la soue a disparu ; au nord, sur l’élévation postérieure, le four à pain est aujourd’hui occupé par un logis.
Maison 6 de plan rectangulaire : rez-de-chaussée à deux pièces symétriques de part et d’autre d’un couloir surmonté d’un comble à deux lucarnes passantes formant travée avec les fenêtres. Encadrements des baies harpés en pierre de taille de schiste calibrées ; l’enduit a disparu ou n’a jamais été posé.
Maison 7 de plan rectangulaire : rez-de-chaussée à deux pièces symétriques de part et d’autre d’un couloir surmonté d’un comble à lucarne passante à pignon. Encadrements des baies harpés en pierre de taille de granite calibrées ; l’enduit a disparu ou n’a jamais été posé. La porte autrefois centrale a été remplacée par une fenêtre, les deux fenêtres latérales ont été transformées en portes.
* Maison 8, 1er quart 19e siècle et 1er quart 20e siècle.
Les trois parcelles bâties présentes sur le cadastre de 1825 (148 à 150) forment aujourd’hui deux logis. Rez-de-chaussée surmonté d’un comble à surcroît à lucarne passantes à fronton ; les murs sont enduits ; les encadrements des baies sont en ciment ; léger fruit à la base du mur principal. À l’ouest, logis à une pièce, lucarne formant travée avec la fenêtre ; à l’est, logis à deux pièces symétriques, lucarne formant travée avec la porte.
Dans l’écart se trouvent également un puits à jour latéral, unique sur la commune
et un cellier surmonté d’une resserre, tous deux accessibles par le mur-pignon ; un lignolet porte la date 1847 ou 1849.
(M. -D. Menant)
Chargée d'études à l'Inventaire