Description des édifices repérés ou sélectionnés dans l'écart de Rieux
Les numéros renvoient à la carte des « Édifices repérés et sélectionnés dans l’écart ». La table des illustrations rassemble les images de chaque édifice ; toutes les illustrations d’un édifice sélectionné pour étude sont également attachées à la notice de cet édifice.
Autant que faire se peut puisque, le plus souvent, il n'y a pas eu de visite intérieure, les édifices sont décrits tels qu'ils devaient être à l'origine ; sauf mention contraire, les façades principales sont orientées vers le sud, tous les murs sont construits en moellons de schiste ; tous les pignons sont couverts.
* Moulin à eau, aujourd'hui maison, 15e, 18e, 19e et 20e siècles.
Il est mentionné en 1757 comme propriété du sieur de Castellan ; 3 meuniers y travaillent en 1831 ; il appartient à la famille Borel, de Castellan, en 1848. Le moulin actuel fut une tannerie, la tannerie PETEL, construite en 1920 à la place de deux moulins à grains et un à foulons, qui existaient déjà en 1470. C'est aujourd'hui une habitation. Voir aussi le dossier sur les moulins de la commune (IA56008077).
* Maison 1, 18e siècle ? (fig. 16-23).
Maison de plan allongé aujourd’hui en ruine. Porte sur le pignon sud-est, surmontée d’une fenêtre ; tour d’escalier dans l’angle sud-est (visible sur une carte postale, vers 1955), abritant un escalier un escalier en vis en pierre ; fruit à la base du mur sud ; cheminée en schiste sur le pignon ouest ; encadrement des baies en schiste avec des linteaux décorés d’accolade.
* Maison 2, 1937 (fig. 24).
Maison de plan massé à une pièce par niveau ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage de comble éclairé par une fenêtre surmonté d’un petit pignon ; montants des baies en brique, linteaux en bois.
* Maison 3 (sélection), 1665 (fig. 25).
Maison de plan allongé, orientée au sud, à une pièce par niveau ; des moellons semi-réguliers de schiste constituent les piédroits de la porte et soutiennent un énorme linteau de schiste monolithe gravé de la date 1665, doublé d'un palâtre de bois qui reprend soigneusement les moulurations du linteau. Fenêtre du rez-de-chaussée elle-même bordée de moellons relativement réguliers qui portent un linteau constitué d'une lame de schiste où se retrouve le même soin. Fenêtre du premier étage (rehaussée ?) à linteau de bois et appui de schiste. Cet emploi du schiste dans les baies est particulièrement représentatif du territoire.
Escalier droit en bois adossé contre le mur ouest, face à la cheminée dont le linteau en granite est assemblé comme pour une cheminée de schiste ; niches murales dans le cœur de la cheminée et de part et d'autre d'elle. Plafond à grosses poutres et solives.
Sur le cadastre de 1825 est dessiné un petit bâtiment sur l’élévation sud, qui est sans doute une soue à porcs perpendiculaire au logis et qui a aujourd’hui disparu. Un puits est encastré dans la maison voisine, à l'est.
* Maison 4, 16e ou 17e siècle (fig. 26-29).
De cette maison ne subsistent que des vestiges : grande cheminée en granite, dont le linteau a disparu, accompagnée d’une niche murale ; petite fenêtre à encadrement mouluré sur laquelle on a représenté une croix ; grande crossette en forme de chien ; linteau du 15e siècle orné de choux gothiques.
* Maison 5, 2e moitié 19e siècle (fig. 30-31).
Maison de plan allongé orientée vers l'ouest ; rez-de-chaussée surmonté d'un comble à fenêtre incluse formant travée avec la porte ; piédroits de la porte en moellons de schiste et linteau en bois ; encadrements des fenêtres en blocs de granite et de schiste ; le linteau en arc segmentaire de la fenêtre inférieure est délardé. La façade postérieure présente de nombreux bouleversements dans la maçonnerie ; on y a remployé des blocs de granite, dont certains sont moulurés, pour les encadrements de la fenêtre et de la porte dont le linteau chanfreiné est soutenu par deux coussinets.
Dans le chemin, derrière la maison 2, un puits couvert de dalles de schiste, porte la date 1872 (fig. 32).
Chargée d'études à l'Inventaire