Description des édifices repérés ou sélectionnés dans l'écart de la Luardaye
Les numéros renvoient à la carte des « Édifices repérés et sélectionnés dans l’écart ». La table des illustrations rassemble les images de chaque édifice ; toutes les illustrations d’un édifice sélectionné pour étude sont également attachées à la notice de cet édifice.
Autant que faire se peut puisque, le plus souvent, il n'y a pas eu de visite intérieure, les édifices sont décrits tels qu'ils devaient être à l'origine ; sauf mention contraire, les façades principales sont orientées vers le sud, tous les murs sont construits en moellons de schiste ; tous les pignons sont couverts.
* Ferme 1, 17e siècle et vers 1930.
Sur le cadastre de 1825 (parcelle 766), la ferme au plan très allongé se composait d’un logis, encadré à l'ouest d’une grange à la grande porte cintrée en granite, d’une étable et d’une petite porcherie se détachant sur la façade.
Vers 1930, le logis primitif a été remplacé par un logis disposé à l'ouest perpendiculairement à la grange, qui comporte un étage de comble, et dont les baies sont entourées de briques ; à l'est, la porcherie a été supprimée : la seconde travée porte-lucarne a été ouverte à cet emplacement.
Les encadrements des baies sont en pierres de taille de granite moulurées (grange et linteau de la porte de la 1ère travée), en bois (linteaux) et lames de schiste (appuis). Dans le mur-pignon est est ouverte une ouverture de tir (?).
* Croix de chemin (sélection), 1809.
Croix située en écart, côté sud de la D. 777, près du château de la Luardaye ; orientée est (elle ne fait pas face à la route comme il est d'usage).
Croix monolithe en schiste sur soubassement de maçonnerie couvert d'une dalle de schiste. Fût de section rectangulaire à base empattée en arc de cercle. Croix de Malte, de forme irrégulière, mais s'inscrivant exactement dans un carré de 65 cm de côté ; ses branches sont échancrées. À la croisée, sur la face principale, décor gravé : IHS, une croix et un cœur ; sur l'autre face, décor en bas relief : un calice, une patène et une burette.
* Maison 2, 1770.
Grande maison de plan rectangulaire orientée au nord ; type ternaire à double orientation ; rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré et d’un étage de comble ; fenêtres en quinconce sur l’élévation nord, à piédroits en moellons de schiste et linteaux en pierre de taille de schiste ; trois travées de baies sur l’élévation sud à piédroits en moellons de schiste et linteaux de granite délardés (dont certains sont refaits ?) ; le linteau de la fenêtre centrale porte la date 1770 gravée.
Maison prolongée vers l’ouest par un logis à pièce unique dont la cheminée comporte un linteau en schiste et des piédroits en bois, deux niches murales latérales et deux niches murales dans le cœur.
* Maison 3, 1er quart 20e siècle.
Maison de plan rectangulaire à deux pièces symétriques de part et d’autre d’un couloir ; rez-de-chaussée surmonté d’un comble à lucarne passante à pignon formant travée avec la porte ; piédroits des baies harpés en pierres de taille de schiste non calibrées ; le linteau de la lucarne est légèrement cintré.
* La Bergerie, ferme 4 (sélection), aujourd'hui maison, limite des 18e et 19e siècles.
Ancien logis-étable à porte unique, appelé parfois "La Bergerie", surmonté d'un comble à lucarne passante rampante. Les murs sont construits en moellons de schiste ; piédroits en moellons de schiste, linteaux en bois, sauf celui du jour de l'étable, à droite (schiste).
La restauration récente a conservé notamment le volume de l'édifice, le linteau de bois ancien de la fenêtre du rez-de-chaussée et le long larmier en schiste au-dessus du linteau de la porte d'entrée ; le lignolet a été reconstitué. Les désordres qui apparaissent dans la maçonnerie de la travée de fenêtres peuvent laisser penser qu'elles ont été agrandies.
* Château (sélection), 18e siècle et 2e moitié 19e siècle.
Édifice hétérogène présentant un plan en U : à un corps de logis orienté est-ouest, augmenté d'un pavillon au nord, et d'une aile en retour d'équerre au nord-ouest, un château neuf est ajouté au sud ; ce dernier comprend un corps principal allongé encadré de deux pavillons. Élévation en maçonnerie enduite avec encadrements de baies et chaînes d'angle harpées, bandeaux, corniches et lucarnes en pierre de taille de calcaire.
Chargée d'études à l'Inventaire