Le cadastre de 1825 montre un bâtiment isolé de même emprise que celui d’aujourd’hui, mis à part une longue dépendance sur la façade nord. Il se présente sous la forme d’un rectangle simple en profondeur. Maçonnerie des murs en appareil mixte de schiste, granite et quartz ; corniche en bois ; toit à longs pans à croupe. La disposition resserrée des trois travées centrales indique l’emplacement du logis : rez-de-chaussée surmonté d’un étage carré ; les fenêtres à feuillures ont des encadrements en moellons de schiste, un appui en lame de schiste (sauf celle de droite, refaite : appui ciment et linteau en bois, comme celui de la porte) ; linteau en schiste au rez-de-chaussée et en bois, cintré, à l’étage.
Le bâtiment se prolonge de chaque côté du logis. À l’est, une dépendance dont la petite porte a été bouchée (?), surmontée d’un grenier auquel on accède par une gerbière à linteau de bois délardé ; Elle se prolonge par une grange ou une remise dont la grande porte s’ouvre sur le petit côté est du rectangle ; un appentis postérieur perpendiculaire dans l'angle nord-est, prolongé par une rangée de palis, laisse supposer l'existence d'une soue. À l’ouest, quelques bouleversements dans la maçonnerie au niveau de la souche donnent à penser à une transformation dans la destination de cette partie du bâtiment ; le linteau de la porte est constitué d’une pierre de taille de schiste, celui de la fenêtre (appui en ciment) remploie un linteau de cheminée monté à l’envers (fig.).
(M. -D. Menant)
Chargée d'études à l'Inventaire