En 1909, l’ardoisière de Kerrouec est exploitée par Corentin Conan, à partir d'une galerie souterraine. En 1911, il déclare percer et continuer une galerie dans le chef est à 28 mètres de profondeur. Une chambre a déjà été ouverte à cet endroit d’après le service des Mines et illégalement. M. Conan a déclaré plusieurs fois l’avoir abandonnée, sans le faire définitivement.
En 1912, le puits mesure 9 sur 9 mètres et 45 mètres de profondeur. Les dimensions sont restreintes et les parois semblent solides. Il existe une chambre dans le chef ouest de 16 mètres de long sur 9 mètres de large et 16 mètres de haut. Elle est exploitée avec la méthode descendante. Une autre chambre foncée dans le chef est, possède les mêmes dimensions.
En 1915, Corentin Conan reprend une ancienne carrière située sur la même parcelle, elle était exploitée par son beau-père : M. Le Gras. Il souhaite la transformer en ardoisière souterraine, en creusant vers l’est. Le puits existant serait creusé sur 80 mètres et exploité en remontant.
En 1916, les chambres de l’est couvrent à peine les frais d’exploitation et l’exploitation à l’ouest est interdite à part dans une seule chambre. La levée de l’interdiction permettrait, d’après l’exploitant, d’employer les quelques ouvriers restés au pays et qui chôment depuis la fin de la moisson.
En 1917, l’interdiction d’exploiter à l’ouest est toujours active. En effet, vu le pendage du rocher, l’ouverture d’une chambre à 8 mètres du chemin n°1, risque de compromettre la sureté du dit chemin. Une seule à l’ouest reste autorisée, en complément des chambres est.
En 1922, la veuve de M. Conan est à la tête de l’exploitation. En août, un accident a blessé deux ouvriers.
En 1934, nous apprenons que Mme Conan est aussi propriétaire de la parcelle. Elle reçoit l’interdiction de faire circuler les ouvriers dans le bassicot. Le puits de 74 mètres de profondeur, n’est pas si profond, d’après le service des Mines pour nécessiter cet emploi. Les ouvriers doivent donc continuer de descendre par une échelle. L’ardoisière était alors, inexploitée depuis deux ans.
L’exploitation se serait arrêtée en 1962, mettant au chômage entre 60 et 70 ouvriers.
