• enquête thématique régionale, Inventaire des ardoisières du Centre Bretagne
Ardoisières de Pinieux (Sérent)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Maison du patrimoine de Locarn

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Malestroit
  • Commune Sérent
  • Lieu-dit Pinieux
  • Cadastre XE 26  ; XE 31  ; XE 66
  • Dénominations
    ardoisière
  • Appellations
    Pigneux, Pénieux, les landes de Pirrieux
  • Destinations
    ensemble d'industrie extractive

Ces longs terrains de lande et de sous-bois ont accueilli de nombreuses ardoisières.

En août 1861, M. Billy reçoit l’autorisation d’exploiter à ciel ouvert, sur un terrain appartenant à Julien Trégouet et à Mathurin Marot.

Le 20octobre 1864, Pierre-Marie Besnard déclare l’ouverture d’une ardoisière à ciel ouvert. Le propriétaire du terrain est M. Guiho. L’ardoisière se situe à l’ouest d’une autre excavation que M. Besnard a abandonné à 16 mètres de profondeur. Il emploie 5 ouvriers.

Le 14 mai 1868, M. Davoine déclare l’ouverture d’une ardoisière sur la lande de Pirrieux. Le terrain appartient à Anne-Marie Pablet, veuve de Joseph Gloux et elle le loue d’après un bail passé chez le notaire Armand Le Blanc de Sérent, datant du 17 juillet 1867. Cette ardoisière doit employer entre 6 et 8 ouvriers.

En 1904, une ardoisière y est exploitée à ciel ouvert.

En 1912, M. Cadieux exploite un filon qui aurait 12 mètres de large et 30 à 35 mètres de profondeur. L’excavation mesure 20 mètres de profondeur, pour une section de 16 mètres sur 12 mètres.

En mai 1914, Alexandre Malivaire est le nouvel exploitant, sur une parcelle appartenant à Henri Denoval (boucher).

En 1927, Émile Krug (Enghien les bains) est à la fois propriétaire et exploitant. Il exploite à ciel ouvert.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle

Le site des ardoisières de Pinieux semble avoir connu plusieurs exploitations. En effet, en plus des quatre excavations noyées présentes dans les "landes de Pinieux", le relief accidenté montre des excavations remblayées formant une dépression et des collines de déchets d'exploitation. A de rares endroits, la végétation laisse entrevoir des restes de murets ou d'abris.

Les excavations noyées sont de grandes dimensions, elles possèdent un front de taille vertical taillé dans la roche en partie inférieure et maçonnée en partie supérieure. Il s'agissait très certainement de la paroi qui supportait un potentiel treuil. Cela indique aussi qu'un puits doit se trouver à la base de la paroi, aujourd'hui noyé. Les autres côtés de l'excavation sont souvent en pente douce.

  • Typologies
    Exploitation à ciel ouvert ; Exploitation de type souterraine
  • État de conservation
    envahi par la végétation, vestiges

Documents d'archives

  • AD Morbihan ; S 740 : Exploitation des ardoisières (1857-1927)

    Archives départementales du Morbihan : S 740
  • AD Morbihan ; S 498 : Arrêtés, règlements (1843-1880)

    Archives départementales du Morbihan : S 498
  • AD Morbihan ; S 499 : Déclarations d’ouverture des ardoisières (1860-1915).

    Archives départementales du Morbihan : S 499
  • AD Morbihan ; 10 M 97 : Syndicats patronaux, ardoisières de Bretagne, Ploërmel (1911)

    Archives départementales du Morbihan : 10 M 97
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers