Vers 1860, l’ardoisière est ouverte. Elle est exploitée entre autres par M. Rouault, M. Ridan, M. Guillotin (1885).
Le 30 janvier 1868, l’autorisation est donnée pour l’installation d’une machine à vapeur locomobile de 4 chevaux, qui sert à l’évacuation de l’eau. Elle est installée par Constant Ramel (mécanicien à Plélan).
Le 21 août 1877, Ferdinand Ubermuhlen achète l’ardoisière de Saint-Mélan.
En 1885, le fond est à 25 mètres de profondeur. Il y a utilisation d’un treuil et d’un bassicot pour l’enlèvement des blocs.
Le 18 octobre 1892, la comtesse de Chausy reprend l’ardoisière à ciel ouvert. Elle utilise une machineà vapeur (la même qu’en 1868 ?).
En 1910, la carrière est à ciel ouvert et est exploitée par M. Guyomarch. Un incendie détruit les installations d’épuisement et d’extraction et l’excavation profonde de 40 mètres se remplit d’eau sur la moitié de sa profondeur. L’exploitant pourvu de moyens d’épuisement primitifs et insuffisants, renonça à vider le fond. Il préfère, dès lors, exploiter au-dessus du niveau de l’eau, en développant en plan la surface de la carrière.
En 1911, l’ardoisière occupe six mineurs et une dizaine de fendeurs. La veine est orientée est-ouest et mesure 13 mètres de large. L’excavation fait 35 mètres de long et 20 mètres de profondeur, elle est ouverte dans le chef ouest d’une ancienne excavation. Le chef est, est en surplomb, il accueille le chevalement. Les parois sont disposées en gradins irréguliers. La paroi sud est faite de débris soutenus par des murs en pierres sèches puis de rocher. La paroi ouest est en débris de schiste tenus en talus raides et par des murs en pierres sèches. Cela est peu stable : il y a un risque d’éboulement. L’exploitant souhaite « verticaliser » encore plus les parois, rendant l’ensemble encore plus instable.
En 1912, l’ardoisière est dite « en période d’installation ». La date de fermeture de l'ardoisière est inconnue.