• enquête thématique régionale, Inventaire des ardoisières du Centre Bretagne
Ardoisière de Saint-Mélan (Porcaro)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Maison du patrimoine de Locarn

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Guer
  • Commune Porcaro
  • Lieu-dit Carrières de Saint-Mélan (les)
  • Cadastre ZB 298
  • Dénominations
    ardoisière
  • Destinations
    ensemble d'industrie extractive

Vers 1860, l’ardoisière est ouverte. Elle est exploitée entre autres par M. Rouault, M. Ridan, M. Guillotin (1885).

Le 30 janvier 1868, l’autorisation est donnée pour l’installation d’une machine à vapeur locomobile de 4 chevaux, qui sert à l’évacuation de l’eau. Elle est installée par Constant Ramel (mécanicien à Plélan).

Le 21 août 1877, Ferdinand Ubermuhlen achète l’ardoisière de Saint-Mélan.

En 1885, le fond est à 25 mètres de profondeur. Il y a utilisation d’un treuil et d’un bassicot pour l’enlèvement des blocs.

Le 18 octobre 1892, la comtesse de Chausy reprend l’ardoisière à ciel ouvert. Elle utilise une machineà vapeur (la même qu’en 1868 ?).

En 1910, la carrière est à ciel ouvert et est exploitée par M. Guyomarch. Un incendie détruit les installations d’épuisement et d’extraction et l’excavation profonde de 40 mètres se remplit d’eau sur la moitié de sa profondeur. L’exploitant pourvu de moyens d’épuisement primitifs et insuffisants, renonça à vider le fond. Il préfère, dès lors, exploiter au-dessus du niveau de l’eau, en développant en plan la surface de la carrière.

En 1911, l’ardoisière occupe six mineurs et une dizaine de fendeurs. La veine est orientée est-ouest et mesure 13 mètres de large. L’excavation fait 35 mètres de long et 20 mètres de profondeur, elle est ouverte dans le chef ouest d’une ancienne excavation. Le chef est, est en surplomb, il accueille le chevalement. Les parois sont disposées en gradins irréguliers. La paroi sud est faite de débris soutenus par des murs en pierres sèches puis de rocher. La paroi ouest est en débris de schiste tenus en talus raides et par des murs en pierres sèches. Cela est peu stable : il y a un risque d’éboulement. L’exploitant souhaite « verticaliser » encore plus les parois, rendant l’ensemble encore plus instable.

Plan de l'ardoisière en 1911Plan de l'ardoisière en 1911

En 1912, l’ardoisière est dite « en période d’installation ». La date de fermeture de l'ardoisière est inconnue.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle

Le schiste exploité est composé de schiste précambriens, donnant une couleur grise-verdâtre. Ce schiste est dit de Gourin.

L’excavation a actuellement une forme arrondie, elle est totalement noyée et environnée de déchets d’exploitation.

  • Typologies
    Exploitation à ciel ouvert
  • État de conservation
    envahi par la végétation, vestiges

Documents d'archives

  • AD Morbihan ; S 740 : Exploitation des ardoisières (1857-1927)

    Archives départementales du Morbihan : S 740
  • AD Morbihan ; S 498 : Arrêtés, règlements (1843-1880)

    Archives départementales du Morbihan : S 498
  • AD Morbihan ; S 499 : Déclarations d’ouverture des ardoisières (1860-1915).

    Archives départementales du Morbihan : S 499

Annexes

  • Aspects sociaux
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers