En 1909, l’ardoisière est exploitée par MM. Henry, Rolland, Camus et Cie. Le 15 novembre 1910, François Rolland la déclare à ciel ouvert,
alors qu’elle est souterraine. Il rectifie sa déclaration en août 1911.
Il n’y a aucune barrière autour de l’excavation. La paroi nord est établie sous voute en surplomb de 12 mètres.
En 1912, François Rolland lance le creusage d’une excavation de dimensions réduites à l’ouverture et augmentées progressivement jusqu’à une section rectangulaire de 18 mètres dans le sens du filon. L’excavation mesure 55 mètres de profondeur et la paroi nord taillée en gradins est à surveiller. Une chambre dans le chef est mesure 17 mètres sur 19 mètres et 6 mètres de haut. Elle est à exploiter en remontant.
En février 1913, l’ardoisière est exploitée par MM. Pierre De La Brosse, Eugène Lorans et Le Garrec. MM. Fiche et Le Garrec l’achètent pour
100 000 francs. Ils l’exploitent en galeries souterraines.
En 1919, alors que les deux exploitants étaient mobilisés, ils ont du faire fermer leur ardoisière. L’excavation s’est remplie d’eau et au sortir de la guerre, ils auraient besoin de 35 000 francs pour la remise en état. Cet argent, ils le demandent sans succès à l’État.
En 1923, l’ardoisière est de nouveau en fonctionnement.