• enquête thématique régionale, Inventaire des ardoisières du Centre Bretagne
Ardoisière de Penquerhoët (Gourin)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Maison du patrimoine de Locarn

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Gourin
  • Commune Gourin
  • Lieu-dit Penquerhoët
  • Cadastre ZV 29
  • Dénominations
    ardoisière
  • Appellations
    Pen Querhot, Kerguerhoët, Pen-Guerchet
  • Destinations
    ensemble d'industrie extractive

En 1909, l’ardoisière est exploitée par MM. Henry, Rolland, Camus et Cie. Le 15 novembre 1910, François Rolland la déclare à ciel ouvert,

alors qu’elle est souterraine. Il rectifie sa déclaration en août 1911.

Il n’y a aucune barrière autour de l’excavation. La paroi nord est établie sous voute en surplomb de 12 mètres.

En 1912, François Rolland lance le creusage d’une excavation de dimensions réduites à l’ouverture et augmentées progressivement jusqu’à une section rectangulaire de 18 mètres dans le sens du filon. L’excavation mesure 55 mètres de profondeur et la paroi nord taillée en gradins est à surveiller. Une chambre dans le chef est mesure 17 mètres sur 19 mètres et 6 mètres de haut. Elle est à exploiter en remontant.

En février 1913, l’ardoisière est exploitée par MM. Pierre De La Brosse, Eugène Lorans et Le Garrec. MM. Fiche et Le Garrec l’achètent pour

100 000 francs. Ils l’exploitent en galeries souterraines.

En 1919, alors que les deux exploitants étaient mobilisés, ils ont du faire fermer leur ardoisière. L’excavation s’est remplie d’eau et au sortir de la guerre, ils auraient besoin de 35 000 francs pour la remise en état. Cet argent, ils le demandent sans succès à l’État.

En 1923, l’ardoisière est de nouveau en fonctionnement.

  • Période(s)
    • Principale : 20e siècle

L'ardoisière de Penquerhoët présente un puits de 62 mètres de profondeur, aux quatre parois verticales. Il est actuellement noyé à 15 mètres de la surface. Il mesure 50 mètres de long sur 20 mètres de large. Un muret en schiste entoure le site, il se transforme en véritable mur maçonné au-dessus de la paroi est.

Il reste un bâtiment près du site, il est en ruine et le sol, aux abords, est transformé en véritable ruisseau. Ce ruisseau semble se déverser ensuite dans le puits noyé.

Dans les années 1950, les photographies aériennes montrent des cabanes de fendeurs alignées, il n'en reste aujourd'hui qu'un pan de mur en béton. Au sol, des monticules régulièrement disposés, marquent l'emplacement des cloisons.

  • Typologies
    Exploitation de type souterraine
  • État de conservation
    vestiges, envahi par la végétation

Documents d'archives

  • AD Morbihan ; S 740 : Exploitation des ardoisières (1857-1927)

    Archives départementales du Morbihan : S 740

Annexes

  • Aspects sociaux
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
Dossiers de synthèse