La batterie du Vésuve est une des trois batteries, avec les batteries de l'Etna et Hoche, construites en 1801 pour renforcer la défense maritime du Palais. En 1803 comme en 1813, elle est armée de deux canons de 18 livres.
La "Commission mixte d'armement des côtes de la France, de la Corse et des îles" de 1841 ne la conserve pas.
En juillet 1858, une conférence mixte entre officiers du génie, de l'artillerie et de la marine constate le besoin de batteries de côte supplémentaires pour le front de mer du Palais. Le Comité des fortification abonde dans leur sens, et la commission de défense des côtes de 1859 ajoute quatre batteries au programme d'armement :
- batterie du Vésuve, cinq canons de 30 livres ou obusiers de 22 cm ;
- bastion 4 de la citadelle, deux mortiers de 32 cm ;
- batterie de l'Etna, six canons de 30 livres ou obusiers de 22 cm ;
- batterie Hoche, trois canons de 30 livres ou obusiers de 22 cm.
La batterie du Vésuve est restaurée en même temps que la batterie Hoche en 1861-1862, tandis qu'on renonce à établir des mortiers dans le bastion 4 de la citadelle faute de place. La modernisation de la batterie de l'Etna reste à l'état de projet.
La batterie du Vésuve n'est pas conservée par la commission de défense des côtes en 1874. Elle est déclassée par la loi du 27 mai 1889 et disparaît au profit de l'élargissement de la rue des remparts dès la fin du 19e siècle.
Historien, président de l'Association "1846, La fortification du 19e siècle : connaître et partager".