Les reliques contenues dans le reliquaire sont accompagnées d'un authentique daté de 1844, émanant de l'évêque de Quimper Joseph-Marie Graveran (1840-1855).

Elles sont portées en procession lors du pardon de la Trinité jusqu'en 1978 au moins.

Leur présence montre la permanence du culte des reliques dans la chapelle Notre-Dame du Crann, en dépit de la disparition du trésor de reliques (de la Vierge, du Christ et d'autres saints) attesté au 16e siècle et probablement conservé jusqu'à la fin du 18e siècle. Ce dernier était contenu dans un seule et unique reliquaire qui devait sans doute aussi être porté en procession.

Une autre châsse-reliquaire, non étudiée, est conservée dans l'église Saint-Pierre de Spézet. Réputée contenir une relique de saint Tranquillin, elle est également portée en procession le jour du grand pardon, au 20e siècle.