Chargée d'études d'Inventaire
- enquête thématique régionale, Les ports de Bretagne
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Bretagne - Concarneau
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Commune
Concarneau
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Dénominationsmachine à lever
C'est dans un contexte de difficulté de renouvellement de la flottille chalutière que le port de Concarneau envisage au début des années 1970 de développer la réparation et la construction navale à grande échelle. Et ce en dépit de la fermeture du chantier Krebs à la fin de 1971. Le développement de cette activité ne peut se faire que grâce à la mise à disposition d'un outillage moderne. Un nouveau slipway est souhaité pour accueillir des navires jusqu'à 90 mètres de long, 14 mètres de large et 5,50 de tirant d'eau.
L'appel d'offre est lancé en 1973. Les terrains de l'anse du Roudouic (propriété communale) permettront le développement foncier du chantier naval à l'époque S.C.E.N. (ex. Krebs).
La liaison entre l'élévateur et les terrains se fait par des rails, traversant ainsi la route départementale 322. Des travaux de déroctage du chenal sont aussi prévus.
Un budget de 15 millions de francs est alloué répartit de la manière suivante : 2 260 000 FF (Etat), 3 millions pour le département du Finistère, 200 000 FF/an pour la ville de Concarneau (frais d'exploitation). Le reste étant couvert par les emprunts de la CCI. A l'issue des travaux, la facture s'est élevée à 33 millions de francs (6, 8 millions pour l'Etat ; 3,6 millions pour la Région ; 4,5 millions pour le Département ; 2 millions pour le FEOGA et 16,1 millions pour la CCI).
Mis en service le 1er juin 1978, l'élévateur à bateaux est, selon André Paris, directeur de la société qui l'a construit, "un appareil unique sur le littoral français et même européen." En 1980, l'élévateur est le seul au monde, selon Ouest-France (juin 1978), à posséder une plate-forme inclinable permettant d'épouser la forme des quilles des bateaux. Il s'agit d'une technologie utilisée alors dans les chantiers navals de l'Allemagne de l'Est, de Hollande et des Etats-Unis.
L’ascenseur de 2 000 T a été mis en service le 1er juin 1978. Lors de sa construction, il était particulièrement innovant et était le seul équipement de ce type en France.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1978
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Auteur(s)
- Auteur : atelier de fabrication attribution par travaux historiques
Permet de hisser un bateau jusqu’à 95 mètres de long et 14 mètres de large sur chacun des deux bers et de mettre au sec simultanément trois ou quatre navires d’une quarantaine de mètres.
2 bers sécables sur rails passent depuis l'ascenseur vers la cale de halage puis la zone latérale de réparation.
Le système de levage de la plateforme fonctionne par un mécanisme de cliquets sur crémaillères gérées par les stations de levage.
-Capacité : jusqu’à 2 000 t. (544 t. maximum sur chaque traverse).
-Structure : Murs gabionnage en acier ; pieux multiples en acier.
-Plate-forme : sur dalle en béton armé sur appui ; organeaux.
-Ascenseur : poutres, poutrelles, pont en ossature mixte.
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Mesures
- l : 95 m
- la : 17,5 m
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Précision dimensions
Tirant d’eau max : 5,50 m
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Statut de la propriétépropriété de la région, Délégation de service public au concessionnaire CARENCO.
- (c) Région Bretagne
- (c) Région Bretagne
- (c) Panoramic Bretagne
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