Sur un total de 43 objets ou ensembles d´objets ou mobiliers repérés, 33 ont été sélectionnés pour étude et traités en dossiers individuels alors que 9, d'un intérêt patrimonial moindre, ont été repérés (voir liste en annexe). Cependant, l'étude faite pendant les travaux de l'église ayant nécessité son déménagement n'a pas permis de retrouver une certain nombre d'objets (7, dont 5 classés ou inscrits au titres de Monuments historiques) De la construction de l'édifice au milieu du 16e siècle subsistent les sablières, ainsi que les trois verrières du choeur. La statue de saint-Michel et celle du Christ en croix datent également de la même époque. Au cours du 17e siècle, l'orfèvrerie s'augmente de plusieurs pièces majeures, trois calices, dont l'un de l'orfèvre Boucicault d'Angers, et deux autres d'orfèvres non identifié, l'un brestois. De la même époque date les satues d'ange-reliquaires, ainsi que la statue de Saint Isidore, une des plus anciennes représentations de ce saint en Morbihan, très proche et sans doute du même auteur que celle conservée à Lanvaudan. Du temps de la construction de la chapelle nord en 1786 est réalisé le catafalque, daté 1785 et signé, fait rare, peut-être unique en Bretagne. Un peu auparavant en 1773, avait été acquis un calice à l'orfèvre Marguerite Giraudeau de Nantes. De cette époque date également le buste-reliquaire de Saint Gouvry. Le début du 19e siècle voit un renouvellement important du mobilier de l'église : le maître-autel, les confessionaux, deux statues de saint Gildas et saint Bieuzy, une statuette d'angelot et une croix-reliquaire datent de cette période. L'orfèvre parisien Pierre Paraud réalise deux pièces, une croix de procession et un encensoir et sa navette vers 1810. Un peu plus tard, vers 1840 un calice et sa patène sont acquises auprès de l'orfèvre parisien Basnier, et au milieu du 19e siècle, un ostensoir auprès de la maison Martin et Dejean et une autre croix de procession. Dans la seconde moitié du 19e siècle est réalisée la chaire à prêcher. Les vitraux de l'église sont largement complétés à la fin du 19e siècle par l'atelier Charpentier de Vannes, puis au début du 20e siècle par l'atelier Laumonnier de Vannes. Les autels latéraux, quelques pièces secondaires d'orfèvrerie, bannières et statue en plâtre viennent également compléter lenmobilier à la charnière des 19e et 20e siècles.