l = 300 ; pr = 150

Sous une arcature de style gothique, un chevalier en cotte de maille est couché, la tête sur un coussin à pompons, les pieds sur un lévrier. Deux anges thuriféraires portant un encensoir sont juchés dans les écoinçons au-dessus de l'arcade. Encadrant l'effigie, une série de dits pleurants répartis sous des arcatures avec blasons. Il subsiste de nombreux blasons, partiellement disparus parce qu'enlevés (matériau disparu).

Une inscription en onciales qui court tout autour de la dalle donne les circonstances du décès, de la mise en oeuvre de la tombe ainsi que la date : "ci-gît Pierre le fils Alain de Broerec dont Dieu ait l'âme q (ui) trépassa à Saumur le jeudi avant la Saint Martin d hiver en venant de la guerre d'entre le roy de France et le roy d'Angleterre et fut l'ost de France avant le pont Davandm et l'ost d'Angleterre devant Tornay et le fit Ales sa femme et Guill (aume) son frère apporter céans en lan MCCCLX". 27 blasons dont la plupart ont perdu leurs meubles et leurs couleurs, en raison de la disparition des matériaux qui les composaient ornent le tour de la plate-tombe. On identifie cependant encore celui des Broërec, ainsi que celui des familles de Derval et de Kaer.

Les plaques recouvrant les bras, les jambes et le cou du chevalier et certains blasons enchassés ont disparu à la Révolution, par enlèvement de matière (ardoise, émaux ?). La dalle a été déplacée dans la nef lors de la ruine du choeur, son emplacement d'origine. L'absence de protection, la fragilité de la pierre et la facilité d'accès font que les dégradations de type graffitti, nombreuses, sont encore à craindre.