"Hymne à la jeunesse".
La décoration du lycée professionnel Marie-Le-Franc au titre du 1% artistique est composée d'une sculpture de Guy-Charles Revol, intitulée "Hymne à la jeunesse".
C'est une œuvre figurative, en ciment, mesurant 3,5 mètres de hauteur.
La commission nationale de la création artistique avait, le 12 octobre 1964, réclamé l'étude d'une deuxième maquette à l'artiste, estimant que la première avait : "plutôt le caractère d'un bibelot" et qu'il n'y avait "pas de lien entre la colonne de base et les deux figures drapées placées à son sommet". Elle donne son agrément, le 17 mars 1965, estimant que "la nouvelle maquette présente une nette amélioration."
Une décoration murale qui a disparu.
Lors de la réunion de 1964, la commission avait approuvé l'autre proposition de l'architecte en chef de l'établissement, Georges Tourry, à savoir une peinture murale de Louis Berthomme Saint-André. Après avoir envisagé d'autres emplacements, l'architecte l'avait positionnée dans le foyer des élèves. Cette peinture, appelée "Fantaisie de la danse", a aujourd'hui disparu.
Dans un courrier adressé au directeur de la DESUS, (direction de l'équipement scolaire, universitaire et sportif) au ministère de l’Éducation nationale, le 30 mai 1964, l'architecte justifiait son choix de deux œuvres de nature différente : "Il a été prévu deux sortes de décoration parce que, d'une part, le cadre constitué par le site urbain et l'architecture du C.E.T. ne justifierait pas une décoration sculptée ; d'autre part, il n'existe pas de volume à l'intérieur de l'établissement, d'une nature telle que la décoration peinte s'impose."
La sculpture a coûté 33 584 francs et le décor mural 11 000 francs.
Guy-Charles Revol avait été proposé par le même architecte en chef pour l'une des décorations du lycée Colbert qui se situe en face du LP Marie-Le-Franc. Avant que cette dernière, intitulée "les jeux, les sports, la poésie de l'océan", soit déplacée, les deux sculptures se faisaient face, à une centaine de mètres de distance.
"Hérissé" sculpture issue d'une résidence d'artiste.
Le lycée est également décoré, en 2021, d'une sculpture en bois de Simon Augade appelée "Hérisse" et réalisée dans le cadre d'une résidence d'artiste. Elle s'enroule en partie autour de la sculpture de G-Ch. Revol, avant "d'enjamber" l'entrée. Simon Augade crée, au printemps 2021, une deuxième sculpture pour cet établissement.
Chargé d'études à l'Inventaire