• inventaire topographique, Bécherel
  • enquête thématique régionale, Inventaire des patrimoines artisanaux commerciaux et industriels de Bécherel
Maison, 3 rue de la Filanderie (Bécherel)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bécherel - Bécherel
  • Commune Bécherel
  • Adresse 3 rue de la Filanderie
  • Cadastre 1983 AB 379
  • Dénominations
    maison

Ce dossier a été ouvert et rédigé par Jean-Jacques-Rioult dans le cadre d’une enquête topographique menée sur la commune de Bécherel en 1983, puis complété par Ronan Barbedor à l’occasion d’une enquête thématique sur les patrimoines artisanaux, commerciaux et industriels de la commune réalisée en 2022.

Dans un appentis remplois 12e siècle provenant de l'ancienne église de Bécherel ; maison 4e quart 16e siècle ; façade sur rue refaite 1er quart 18e siècle, date 1712 portée sur une souche de cheminée ; façade postérieure remaniée 4e quart 18e siècle.

[Jean-Jacques Rioult, enquête topographique, 1986]

La première activité connue et recensée est hostellerie de l’écu de Laval, ayant abrité les activités de transaction du commissaire royal au 16e siècle. Suite à une activité de tissage au 17e siècle, le commerçant Gernigon accueille des voyageurs en 1827. Un commerce dit « hôtel de l’Europe » est indiqué dans les actes notariés au 19e siècle. En 2022, le bâtiment accueille une activité de chambres d’hôtes, appelée « le logis de la Filanderie ».

[Ronan Barbedor, enquête thématique, 2022]

  • Remplois
    • Remploi provenant de Commune : Bécherel
  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 16e siècle
    • Principale : 1er quart 18e siècle
    • Secondaire : 12e siècle
    • Secondaire : 4e quart 18e siècle
  • Dates
    • 1712, porte la date

L’édifice est construit en moellons de granite, calcaire, pierres de taille et pan de bois.

La façade antérieure, orientée à l'ouest, présente trois travées, une cave, un rez-de-chaussée, un étage et des combles. Elle est composée d'une structure à pan de bois en ‘brin de fougères', typique du 17e siècle. Les lucarnes à croupes sont percées dans le brisis d’un toit à la Mansart. Les épis de faîtage sont en terre cuite. Sur un des poteaux du porche, on distingue une marque de tâcheron. Un atelier de tisserand, une cour intérieure, un puit et une étable sont présents à l'arrière du bâtiment, en fond de parcelle.

La partie visible sous le pan de bois était occupé autrefois par des boutiques, dont celle d'un grainetier. Le bâtiment a également été une auberge au 19è siècle, dite Hôtel de l'Europe.

La cave s’accompagne d’un atelier construit dans la cour, sur un côté de la parcelle et surmonté d’une pièce d’habitation.

[Ronan Barbedor, enquête thématique, 2022]

  • Murs
    • granite moellon
    • bois pan de bois
    • torchis enduit
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
  • Typologies
    maison dite à porche ; type ternaire ; couloir ; encorbellement
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Annexes

  • Informations complémentaires
Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1986, 2022