• inventaire topographique, Bécherel
  • enquête thématique régionale, Inventaire des patrimoines artisanaux commerciaux et industriels de Bécherel
Maison de tisserand, 3 rue de la Filanderie (Bécherel)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bécherel - Bécherel
  • Commune Bécherel
  • Adresse 3 rue de la Filanderie
  • Cadastre 1983 AB 379
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de tisserand
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier

Ce dossier a été ouvert et rédigé par Jean-Jacques-Rioult dans le cadre d’une enquête topographique menée sur la commune de Bécherel en 1983, puis complété par Ronan Barbedor à l’occasion d’une enquête thématique sur les patrimoines artisanaux, commerciaux et industriels de la commune réalisée en 2022.

La première activité connue est une activité de tissage au 17e siècle. En 2022, le bâtiment accueille des chambres d’hôtes.

[Ronan Barbedor, enquête thématique, 2022]

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle

Un atelier de tisserand est présent à l’arrière de la maison située au 3 rue de la Filanderie. Il est construit en moellons de granite blond et pierres de taille.

Ce édifice de forme perpendiculaire comporte deux niveaux. Le premier, qui correspond au sous-sol de la maison principale, présente une disposition curieuse de deux portes en plein cintre, à chanfrein, percées en vis-à-vis dans chacun des murs de pignons. Il semble qu’il s’agisse d’une structure caractéristique des ateliers de tisserand, rappelant les dispositions observées dans les granges à tisser le lin dans le Léon. A l’étage, qui devait être desservi par un escalier intérieur en bois aujourd’hui disparu, la cheminée du 17e siècle servait à chauffer le logement. Les baies en plein cintre étaient dans le même axe pour faire passer l'air afin de tisser le lin. Une des baies présente des perles sur son arc, faisant office de barrage aux superstitions et croyances des tisserands : ils touchaient les formes des perles de l'arc avant d'entrer dans l'atelier. Ces perles étaient appelées les « mamelons de la peste ».

La façade postérieure de l’atelier est connexe à une étable disposant d’un plafond et de poutres en bois autour desquelles étaient suspendus les fils de lin et de chanvre.

La vallée étant en contrebas de l’atelier, les tisserands devaient réaliser des trajets pour accéder à l’eau sur le site de la teinture. Un peigne à chanvre, des machines à tisser et des rouets étaient présents au sein de l’atelier.

[Ronan Barbedor, enquête thématique, 2022]

  • Murs
    • granite moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
    • croupe
  • Escaliers
  • Typologies
    porte d'entrée en mur pignon ; logis à fonctions multiples superposées ; logis à une pièce par étage
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Annexes

  • Informations complémentaires
Date(s) d'enquête : 1986; Date(s) de rédaction : 1986, 2022