Dossier d’œuvre architecture IA22001726 | Réalisé par
  • inventaire préliminaire, Yffiniac
Ecart le bourg (Yffiniac)
Œuvre recensée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communes littorales des Côtes-d'Armor - Langueux
  • Commune Yffiniac
  • Lieu-dit le Bourg
  • Cadastre 1813 B1; 1847 B2 ; 1996 AD
  • Dénominations
    écart
  • Parties constituantes non étudiées
    église, monument aux morts, presbytère, maison, croix de cimetière

Les édifices localisés au bourg d'Yffiniac datent principalement de la 2e moitié du 19ème siècle et du 20ème siècle. L'analyse du paysage architectural suggère également de nombreuses campagnes de remaniement et de construction intervenues depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les origines du bourg d´Yffiniac sont assez lointaines. Etabli au fond de la baie, sur le trajet de l´ancienne voie romaine menant de Carhaix à Corseul, dite Chemin-Noë, sa dénomination trahit une origine gallo-romaine manifeste. C´est probablement au Moyen Age, plus précisément à l´époque féodale, qu'il prit une quelconque importance. Il était alors protégé par une motte se dressant autrefois sur le Champ de Foire, près de l´église Saint-Aubin, dont Henri Frotier de la Messelière nous apprend qu'elle fut détruite au 19ème siècle. Par la suite l'extension du bourg se fit le long d'un axe reliant Lamballe à Saint-Brieuc (rue du Général de Gaulle, rue Monseigneur Le Mée), puis à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle vers le sud-est en direction de l'actuel cimetière déplacé vers 1883 (rue de Penthièvre). On notera enfin que l'aménagement de la ligne de chemin de fer Saint-Brieuc-Moncontour réalisé au tout début du 20ème siècle ouvrit un nouvel axe de communication en direction des Grèves (rue des Grèves).

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

« Le gros bourg d'Yffiniac (...) est situé à 7 kil. E.S.-E. de Saint-Brieuc, dans un assez riant bassin qu'arrose la rivière de l'Urne, au moment de se jeter dans la mer. Ses maisons un peu enfumées et d'assez chétives apparence, sont placées sur chacun des côtés de la route impériale de Paris à Brest, et forment une longue rue, avec un emplacement non pavé servant habituellement de place, et le quatrième lundi de novembre, de champ de foire » (Benjamin Jollivet, 1854). Le centre administratif et commercial de la commune est situé à l'intersection de deux axes principaux orientés est-ouest et nord-ouest-sud-est, à savoir à l'intersection de l'ancienne voie romaine, puis route royale et impériale de Paris à Brest dénommée autrefois traverse, traversée ou passage d'Yffiniac, et de l'ancien chemin d'Yffiniac au Pont Agan agrandi de l'actuelle rue des Grèves lors du passage de l'ancienne voie ferrée d'intérêt local Saint-Brieuc-Moncontour. L'habitat est construit principalement en granite, voire dans certains cas en granite bleu des carrières de Saint-Brieuc. Il est essentiellement réparti selon ces deux axes, en alignement et composé majoritairement de maisons mitoyennes de type ternaire et de maisons à pièce unique ou à deux pièces en rez-de-chaussée comprenant un comble à surcroît.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/19.

    Numplan 5, section B, 1ère feuille
  • AD Côtes-d'Armor : 4 num 1/30.

    Numplan 1, plans par masse de cultures ; Numplan 7, section B, 2ème feuille

Bibliographie

  • FROTIER DE LA MESSELIERE, Henri. Au coeur du Penthièvre : Lamballe - Jugon - Moncontour - Turnegoët. Saint-Brieuc : Les Presses Bretonnes, 1951.

    Région Bretagne (Service de l'Inventaire du patrimoine culturel)
    p. 61
  • JOLLIVET, Benjamin. Les Côtes-du-Nord, histoire et géographie de toutes les villes et communes du département. Guingamp : B. Jollivet, 1854, 1.

    p. 67
  • TANGUY, Bernard. Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor : origine et signification. Douarnenez : Ar Men-Le Chasse Marée, 1992.

    p. 359

Annexes

  • Annexe n°1
Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003