Dossier d’œuvre architecture IA29002167 | Réalisé par
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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  • enquête thématique régionale, Inventaire des fortifications littorales de Bretagne
  • enquête thématique régionale, Inventaire des héritages militaires en Bretagne
Batterie de côte et corps de garde, Pointe d'Argenton (Landunvez)
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bretagne - Plabennec
  • Commune Landunvez
  • Lieu-dit Pointe d'Argenton
  • Cadastre OF 466
  • Dénominations
    ensemble fortifié, batterie, corps de garde, poudrière, poste d'observation
  • Destinations
    sentier

Cet ensemble fortifié regroupant batterie de côte, corps de garde (avec petit magasin à poudre) et guérite, est datable du 18e siècle. Il défendait l'entrée de l'anse d'Argenton au fond de laquelle l'agglomération et le port d'Argenton se sont développés.

D'après l'Atlas des côtes de France 1818-1848 (tome 192 : direction de Brest), une batterie de côte désignée "Batterie du Port d'Iock" ou "Batterie d'Argenton" est mentionnée sur l'actuelle "Pointe d'Argenton" face à "l'Île d'Yoc'h". Elle s'intercalait entre le corps de garde de Landunvez et la batterie de "l'Île d'Olves" au Sud (actuelle Presqu'île du Vivier). D'après l'état de 1820 et le plan de détail de Gustave Paulin, officier du Génie militaire, la batterie du Port d'Iock est dotée d'un corps de garde, d'une poudrière [sic] et d'une guérite.

Le cadastre parcellaire de 1844 figure ces éléments défensifs.

Le 7 novembre 1844, le Comité des fortifications s'appuyant sur le travail de la commission des côtes de 1841 (Atlas de défense des côtes, tome III, 2e arrondissement de Brest) recommande la suppression de la batterie du Port d'Iock. Par la suite, la batterie cesse d'apparaître dans les états de défense des côtes.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 18e siècle

L'ensemble fortifié de la pointe d'Argenton à Landunvez était constitué de trois éléments : une batterie de côte (conservée), un corps de garde (conservé) et une guérite (disparue).

Le corps de garde est en partie masqué par un chaos granitique depuis la mer. De plan rectangulaire, il est construit en maçonnerie de granite. Une porte est percée dans le pignon Est. Vouté en berceau et couvert en pierre, il est dépourvu de fenêtre et de cheminée. Sur son élévation nord est accolée une petite construction couverte en appentis à usage de magasin à poudre. Une ouverture de plan rectangulaire permet la communication entre le corps de garde et le magasin à poudre.

La maçonnerie de l’élévation Sud et du pignon Est a été reprise comme le montrent la mise en œuvre et l’emploi de pierre de taille de granite "neuves" en entourage de la porte.

A une cinquantaine de mètres à l’ouest se trouve la batterie de côte constituée d’un parapet en moellon de granite recouvert de terre. Sa forme est un U ouvert vers l'est. Elle est menacée par l'érosion marine.

  • Murs
    • granite moellon
    • maçonnerie
  • Toits
    granite en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    rez-de-chaussée
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • État de conservation
    désaffecté, état moyen
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    vestiges de guerre, à signaler
  • Éléments remarquables
    corps de garde, batterie

Documents d'archives

  • Cadastre parcellaire de Landunvez, 1844.

    Archives départementales du Finistère : 3P 110
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006, 2023
(c) Association Pour l'Inventaire de Bretagne
(c) Région Bretagne
Lécuillier Guillaume
Lécuillier Guillaume

Chargé d'études d'Inventaire du patrimoine à la Région Bretagne.

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