Banéat mentionne, à cet endroit, un ancien manoir qui était aux du Cellier en 1427 et 1523, à Guy de Cramou (et à Renée du Guesclin, sa femme) en 1541, à Marguerite de Morais (dame du Boisorcant) en 1718 et aux seigneurs du Boisorcant en 1765. A la Révolution, il est vendu aux Picault de la Pommerais. Sur le cadastre de 1850, la ferme de Beauchêne se compose de deux fermes. Le logis actuel, situé au nord, était une ferme qui devait avoir ses dépendances sous le même toit. Son remaniement nous empêche actuellement de connaître les fonctions d'origine des pièces. La seconde ferme abritait la porcherie et l'étable ainsi qu'un four aujourd'hui détruit. Le logis était dans le bâtiment à l'est. Il était à fonctions combinées, c'est-à-dire que les dépendances étaient sous le même toit que l'habitation. Un ruisseau permettait d'alimenter des mares dont quatre sont repérables sur le cadastre. Par la suite, ces deux fermes ont été réunies. La première a été transformée et agrandie pour devenir le logis. Ce dernier se situait dans la partie ouest du bâtiment. La partie centrale servait de la laiterie et de logement pour les bonnes. Le pressoir se trouvait dans la partie à l'est. L'ancien logis (fenêtre grillée) est alors transformé en logement ouvrier et en écurie.
- inventaire préliminaire, Noyal-sur-Vilaine
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Châteaugiron
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Commune
Noyal-sur-Vilaine
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Lieu-dit
Beauchêne
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéescellier, laiterie, pressoir à cidre, porcherie, étable à vaches, étable à chevaux, logement d'ouvriers
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Période(s)
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Le logis est en schiste et en terre. Il est recouvert d'un enduit. Le cellier est à l'arrière du bâtiment. Le puits est accolé au logis. L'étable est en terre avec un soubassement en schiste ardoisier. Elle possède un grenier et une remise est accolée sur sa façade antérieure. La porcherie et l'écurie sont construites majoritairement en schiste ardoisier. Le haut du mur est en terre. Les ouvertures de l'écurie sont en grès.
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Murs
- schiste
- terre
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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État de conservationremanié
Données complémentaires architecture IP35
- DENO
- HYPOI FC
- HYPOE en alignement ; éclaté
- PHYPO
- STYL vernaculaire
- NOTA
- MURS1 schiste ; moellon ; terre ; enduit
- MURS2 schiste ; moellon ; terre
- SCLE1 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- ESPAL
- PASSAGE
- ESPAP
- DISTRIB
- ORDO
- ELEV
- ETAG
- COMBLE
- MOUV
- RDC
- ACCESA
- ACCESP
- NATUA
- FACCES à portes multiples
- FAXE nsp
- FETAG R+C à surcroît
- FOUV à porte haute pendante
- IAUT typicum
- ICHR typicum
- IESP typicum
- ICONTX intégré
- PINTE
- SEL repéré
- TYPVIL
- TYPECA
- POSECA
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général d'Ille-et-Vilaine
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Bibliographie
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BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.
p. 525 -
Châteaux et manoirs. Mémoires, publication de l'association historique du pays de Châteaugiron, n°1, Imprimerie du Rimon, (s. l.), 1993.
p. 33
Documents figurés
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Section I dite des Villiers en 3 feuilles, 2ème feuille, du n° 147 au n° 369. Gaboriaud, géomètre du cadastre, [1850], échelle 1/2000 e. (A.D. Ille-et-Vilaine).