Banéat y mentionne un ancien manoir. Selon les registres des Réformations, il y avait deux Touches à Noyal. L'une appartenait aux de la Gralostaye en 1427 et 1541. L'autre était à Jean Mercerel en 1427, à Jean Lambert (sieurs de la Chesnaye dont la femme est Julienne de Farcy) en 1740 et Joseph Hyacinthe Le Mercerel (seigneur de Châteloger) en 1784. Il émigre à la Révolution et voit ses biens confisqués. La maison de la Touche consistait alors en maisons, jardins, four, retraite à porcs, près, prairie, terres labourables et non labourables. Elle est affermée depuis 1785 à Neveu (cultivateur), et est vendue pour 16 302 francs le 14 thermidor an IV à François Lévêque. Sur le cadastre napoléonien de 1850, un bâtiment de type longère est représenté. Sa forme ne correspond pas aux bâtiments que nous avons aujourd'hui. Il est fort probable que des éléments de la ferme de 1850 aient été repris dans le bâtiment du logis. En effet, les poutres ont entre 300 et 400 ans. Le bâtiment des dépendances, le four et le puits datent de la seconde moitié du 19e siècle.
- inventaire préliminaire, Noyal-sur-Vilaine
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Ille-et-Vilaine - Châteaugiron
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Commune
Noyal-sur-Vilaine
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Lieu-dit
la Touche au Val
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Cadastre
1979
A1
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Dénominationsferme
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Destinationsmaison
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Parties constituantes non étudiéesétable à vaches, remise, laiterie, porcherie, grange, étable à chevaux, puits
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Période(s)
- Principale : 17e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
Le nom "Touche" vient de toche, bouquet de bois. Cette ancienne ferme se compose de deux bâtiments. Le premier comprend une porcherie en appentis, une écurie avec le logement pour les ouvriers agricoles, le logis et la grange. Le cellier se situe à l'arrière de la grange et la laiterie est derrière le logis. En face, le bâtiment des dépendances comprend une remise et une étable. Un four se situe à l'entrée de la ferme. Elle possède également un puits. Le logement est en schiste ardoisier. Les dépendances sont en schiste ardoisier et en terre.
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Murs
- schiste
- moellon
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Toitsardoise
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État de conservationremanié
Données complémentaires architecture IP35
- DENO
- HYPOI FC
- HYPOE en alignement avec les dépendances agricoles ; en rue
- PHYPO
- STYL vernaculaire
- NOTA
- MURS1 schiste ; moellon
- MURS2 schiste ; moellon ; terre
- SCLE1 17e siècle (?) ; 2e moitié 19e siècle
- IMPA
- CBATI
- IMBATI
- PERP
- ESPAL
- PASSAGE
- ESPAP
- DISTRIB
- ORDO
- ELEV
- ETAG
- COMBLE
- MOUV
- RDC
- ACCESA
- ACCESP
- NATUA
- FACCES à portes multiples
- FAXE nsp
- FETAG R+C à haut surcroît
- FOUV à porte haute et porte haute pendante
- IAUT typicum
- ICHR typicum
- IESP typicum
- ICONTX intégré
- PINTE
- SEL repéré
- TYPVIL
- TYPECA
- POSECA
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Conseil général d'Ille-et-Vilaine
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
- (c) Inventaire général, ADAGP
Bibliographie
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BANEAT, Paul. Le département d'Ille-et-Vilaine, Histoire, Archéologie, Monuments. Rennes : J. Larcher, 1929.
p. 526-527 -
Châteaux et manoirs. Mémoires, publication de l'association historique du pays de Châteaugiron, n°1, Imprimerie du Rimon, (s. l.), 1993.
p. 34
Documents figurés
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Section G dite du bourg en 4 feuilles, 3ème feuille, du n° 583 au n° 651. Gaboriaud, géomètre du cadastre, [1850], échelle 1/2000 e. (A.D. Ille-et-Vilaine).