Présentation de la commune :
Le territoire de la commune s'étend sur 2156 hectares. Le point culminant se trouve au sud-est du village, à la Lande de Pavée (107 m). Le paysage de la commune est relativement escarpé au nord et à l'est alors que le sud et l'ouest du territoire sont plutôt occupés par des plaines.
La commune est traversée par deux cours d'eau principaux : le Couesnon et la Minette, et par deux ruisseaux au sud : le ruisseau de l'étang de Vassot et d'Aleron. Le Couesnon prend sa source à la Motte d'Yné, sur la commune de la Chapelle-Janson, située à l'est de Fougères. Il coule sur 98 kilomètres avant de se jeter dans la Manche. La Minette porte quant à elle un nom qui viendrait du fait qu'on y trouvait du minerai.
En terme de desserte routière, la voie de communication entre Fougères et Hédé a été aménagée en 1839. Par ailleurs, la départementale 175 reliant Rennes à Antrain forme la limite ouest de la commune ; certains hameaux de la commune sont ainsi coupés en deux par cette route, la partie est se trouvant à Vieux-Vy-sur-Couesnon et la partie ouest à Sens-de-Bretagne. C'est le cas par exemple de Sautoger et de Mesbée. Les hameaux sont d'ailleurs très nombreux sur le territoire de la commune, on en compte environ 30.
Le sous-sol de la commune est riche en pierre, ce qui explique la large place occupée par la pierre dans la construction des bâtiments situés sur ce territoire. En effet, dans d'autres communes du sud du canton, où le sous-sol est pauvre en pierre, c'est la terre qui est largement utilisée dans la construction. A Vieux-Vy-sur-Couesnon, il existe, ou il a existé, plusieurs carrières. Celle de la Lande de Pavée n'est plus en activité alors que celles de Guémorin et de Sautoger fonctionnent encore actuellement.
Le territoire de la commune semble avoir été occupé dès l'Age du Fer (8e siècle-5e siècle avant Jésus-Christ). En effet, le site d'Orange conserve les traces d'un retranchement de cette époque, c'est-à-dire d'un obstacle naturel ou artificiel organisé pour défendre une position. Ce site avait probablement été choisi pour des raisons stratégiques, il se trouve en effet au-dessus du Couesnon. Ce site stratégique a ensuite été investi par un camp romain.
Au milieu du Moyen Age, vers le 10e-11e siècle, il existait deux mottes féodales dans la commune, l'une à Orange et l'autre à Bourguel.
Le site d'Orange a également été le site d'installation du campement des troupes bretonnes en juillet 1488 en préparation de la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier entre les Bretons et les Français. A cette occasion, il y eut des campements de troupes à Sautoger, la Ménardais et la Fontaine d'Abîme.
A la fin du 18e siècle, les moulins formaient une industrie prospère, l'activité papetière de ces différents moulins, implantés en bordure du Couesnon, a en effet fortement marqué le paysage architectural de la commune. A cette même époque, la commune comptait 1172 habitants alors qu'elle n'en compte plus que 868 aujourd'hui.
Pendant la seconde guerre mondiale, la Résistance a été assez forte. Son instigateur dans la commune fut Louis Pétri, dit "Loulou" qui avait combattu dans les Brigades Internationales aux côtés des républicains espagnols. Les résistants devaient cacher des réfractaires au Service du Travail Obligatoire, des résistants traqués, des responsables FTPF (Francs Tireurs et Partisans Français) et les ravitailler. La ferme de la Roche aux Merles devint le siège du maquis de Pavé après la libération, pour raisons de santé, de E. Logeais, son propriétaire. Le maquis fut dénoncé et la ferme d'E. Logeais fut incendiée. Yvonnick Laurent fut torturé à mort ; un monument a été érigé à sa mémoire à cet endroit.
C'est en 1905 que l'électricité arrive dans le bourg de Vieux-Vy-sur-Couesnon. En 1939, elle est installée dans les hameaux de Brais et du Moulinet, ils constituent les premiers villages électrifiés après le bourg.
Présentation de l'opération d'Inventaire Préliminaire :
La présente enquête a été réalisée de mars à mai 2005. Elle comprend 345 dossiers relatifs à des bâtiments antérieurs au milieu du 20e siècle. Ces dossiers n'ont pas la prétention d'être exhaustifs, cependant, ils contiennent différents types d'informations : description, datation, historique, renseignements sur les matériaux, photographies du bâtiment, localisation cartographique de ce dernier, etc. Sur les 345 bâtiments, 31 ont été sélectionnés en vue d'une étude approfondie future. D'autre part, un certain nombre de bâtiments antérieurs au milieu du 20e siècle ont simplement été recensés, c'est-à-dire qu'ils sont localisables grâce au système d'information géographique Géo Viewer [voir le mode d'emploi d'installation dans le menu du démarrage]. Cependant, des transformations importantes ne permettant pas d'interpréter ces bâtiments, ils n'ont pas fait l'objet d'un dossier individuel.
Photographe à l'Inventaire